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lundi 31 août 2009

Le musée océanographique de Monaco (2).


Mâchoire de baleine: 27 mètres, 80 tonnes!

Origine et diversité des collections.

Les collections du Musée océanographique de Monaco sont le résultat de l’oeuvre océanographique du Prince Albert Ier qu’il a constituée de 1885 à 1915 pendant les 28 campagnes océanographiques menées à bord de ses quatre yachts dans l’Atlantique nord et en Méditerranée. Outre les spécimens d’Histoire Naturelle qui constituent un fonds historique unique, ces collections contiennent de nombreux objets : instruments de collectes et de mesures, objets relatifs à l’exploration sous-marine, tableaux et dessins naturalistes, objets ethnographiques, objets d’art, maquettes, photographies, films.
En construisant ce « Temple de la mer », en terres monégasques, Albert Ier a voulu mettre à la disposition de tous, et pour l’Etern
ité, un patrimoine d’une richesse exceptionnelle aussi bien sur le plan scientifique qu'artistique.


Fanons de rorqual bleu.


Fossiles de Nautiloïdes à coquille droite (Marakech)


La collection d'Histoire Naturelle.

Elle comporte plusieurs dizaines de milliers d’objets. Toutes les disciplines des Sciences Naturelles sont représentées mais les spécimens en collection ont presque tous une origine marine : invertébrés, poissons, tortues, oiseaux, mammifères marins, algues, etc.

Une collection de référence .
L’importance du fonds de cette collection, sa valeur scientifique, la présence de nombreux Types en font une « Collection de Référence » en Histoire Naturelle. Reconnue par la communauté scientifique internationale, les spécimens de cette collection sont fréquemment consultés à des fins d’études tout particulièrement en Systématique. L’intérêt d’une telle collection est multiple : outils pour la classification des espèces (la classification des êtres vivants est en perpétuelle évolution), suivi de la biodiversité au cours des différentes époques, outils pour la formation des Systématiciens, etc...

Les spécimens rapportés par le Prince Albert Ier lors de ses expéditions constituent plus de la moitié de la collection. Celle-ci a ensuite été complétée avec l’apport régulier de spécimens provenant :
  • d’autres campagnes océanographiques (Siboga 1898-1899, Scotia 1902-1904, Thor 1902-1910, Calypso 1961-1982, etc.),
  • d'autres institutions (Muséum national d’Histoire Naturelle 1910-1930, Museum of Comparative Zoology de Cambridge 1914, etc.),
  • mais aussi de collectionneurs passionnés d’histoire naturelle qui confient leurs « trésors » au Musée (Christian Carpine 1959, Mikail Bacescu et Modest Gutu 1984-1986, V. Philippot 1984-1988, Keller 1999, Ghys 2004, etc.).

4 commentaires:

  1. Ces collections sont impressionnantes! Mais, sur la quatrième photo...on dirait notre provéditeur! Ou alors c'est un lointain cousin.
    Merci pour ce reportage. Je suis émerveillée par ce que je vois.
    Anne

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  2. Et oui Anne, un ancêtre du héro à qui on a "cloué" le bec: à cette époque là on ne s'amusait pas avec le marivaudage!!!!

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  3. On dirait qu'il a des dents recouvertes d'anneaux d'argent... La bague aux dents.

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  4. Ben dit donc, le dentiste aurait de quoi faire ! Impressionnant !

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