Un samedi pas ordinaire
à faire des courses dans ces zones que nous appelons les centres commerciaux...hors la ville.
Diva d'automne sous le cerisier
Il y avait un bout de temps que je n' étais pas allée m'y perdre dans ces hyper-marchés qui vendent de tout et de rien, et où vous n'êtes pas assurée de trouver chaussure à votre pied .
Cependant en cette "avant-avant-veille" de fête de fin d'année, j'avais à préparer les fameux calendriers de l'avent des uns et des autres, petits et grands...pour mes nièces et mes enfants de 23 et 26 ans (hic!). Je dois vous dire que depuis le temps que j'organise sous différentes manières ces petits cadeaux qui animent tous les jours de décembre, ils ont tous un sapin bien décoré. Ils en rajoutent, surtout Marine qui hier a fait un p'tit tour au village de Noël à Botanic pour son plus grand plaisir remplissant les sacs et vidant le porte feuille:c'est ce que l'on pourrait appeler le principe des vases communicants.
Bref je m'y prends à l'avance car
si on s'y rend "après demain,a pu rien".
si on s'y rend "après demain,a pu rien".
La jolie fleur bleue donnera
une sorte de Physalis remplie de graines
une sorte de Physalis remplie de graines
Cette journée a été assez agréable car je m'y suis prise assez tôt évitant les queues infernales, le monde, les bousculades du samedi. Les objets ne sont pas encore déplacés, abimés, tout juste sortis de leurs boites d'emballage, encore fraichement rutilants .
Par contre l'idée moins heureuse d'aller, sur le coup d'une heure, manger sur le pouce un petit encas, à la cafétéria...
Là, pas déçue du voyage, il y en avait partout, des gens affamés, avec téléphones se disputant fourchettes et couteaux, des enfants grands et petits, calmes et déchainés, mignons ou pleurnichards, des tables sales, non débarrassées, avec maquillage oblige de ketchup ou mayo, des plateaux pleins, abandonnés avec leurs restes infâmes, ils ont même inventé un plateau assiette pour enfant sage et maladroit, rouge et bleu, il parait que ça les fait grandir, les petits, c'est ce que disait la maman assise à proximité.
Par contre l'idée moins heureuse d'aller, sur le coup d'une heure, manger sur le pouce un petit encas, à la cafétéria...
Là, pas déçue du voyage, il y en avait partout, des gens affamés, avec téléphones se disputant fourchettes et couteaux, des enfants grands et petits, calmes et déchainés, mignons ou pleurnichards, des tables sales, non débarrassées, avec maquillage oblige de ketchup ou mayo, des plateaux pleins, abandonnés avec leurs restes infâmes, ils ont même inventé un plateau assiette pour enfant sage et maladroit, rouge et bleu, il parait que ça les fait grandir, les petits, c'est ce que disait la maman assise à proximité.
Épisode infernal:
"Jura mais un peu tard..."
J'en ai d'ailleurs oublié le café qui est maintenant servi dans des gobelets en carton; donc je n'ai rien perdu si ce n'est d'avoir acheté le jeton doré qui ne me servira d'ailleurs pas à aller aux toilettes des Galeries Lafayettes.....
Les dernières fleurs: courageuses!
La dernière figue:pour les oiseaux.
La dernière figue:pour les oiseaux.
Revenons aux achats.
On ne peut pas se fier d'une année sur l'autre à ce qu'on trouvait de bien l'an passé dans un magasin et inversement.
On a bien compris que le plus souvent c'est "made in China," et comme nous avions l'honneur d'accueillir hier à Nice, et le président français et le président chinois, si ce monsieur a fait ses courses avec gardes du corps, armes fatales et caddie monté sur alarme, il aura apprécié de voir que le commerce de chez lui remplit bien les bacs de chez nous.
Le Titou est rentré chez lui
il a retrouvé Adrien.
il a retrouvé Adrien.
Je doute bien entendu qu'il ait fait ce périple... à d'autres!
Cet évènement, comme à l'accoutumé de ces déplacements de grands personnages qui font l'histoire d'aujourd'hui, a bloqué une fois de plus notre chère Promenade des Anglais, parcourue de long en large par une armée de motards que vous connaissez bien, toujours très fiers de leurs montures, sans doute accompagnant leur marche triomphale avec force coup de sifflet, ce ballet qui a d'ailleurs contribué à mettre en retard certains de mes élèves du vendredi soir: pour une reprise, c'était une reprise avec décalage horaire, il est vrai que l'on a changé d'heure aussi cette semaine.
D'autres chinois venus également de Chine, pour d'autres raisons, siégeaient au conservatoire: et oui! un concours international de piano ...de 3 à je ne sais quel âge.
C'était amusant hier à midi dans notre "cantine" à côté du CNRR: notre hôtesse, qui avait décidé ce jour -là de faire l'aïoli, avait bien du mal à traduire et, exaspérée de ce charabia incompréhensible et familial- ils viennent accompagnés leurs petits prodiges- elle se demandait qu'est-ce qu'ils voulaient manger. La méthode assimil pour apprendre le chinois, ce n'est pas pour tout de suite.
Quand j'étais enfant j'entendais parler les grands du péril jaune que je croyais être une maladie communément appelée jaunisse, je n'aborderais pas l'idée que cela peut être un vrai soucis mais les chinois sont prêts à tous les sacrifices pour surmonter les étapes vers la réussite.
J'apprenais, tout en mangeant mon aïoli du vendredi, par une collègue enseignant le piano, que les étudiants chinois n'avaient pas, en musique, une oreille polyphonique, travaillaient le geste à l'excès, n'avaient aucune écoute de la main gauche, ce qui pouvait être catastrophique: lors de "dérapages incontrôlés", ils continuaient à jouer imperturbables et après deux trois mesures de cacophonie retrouvaient leurs marques, à un moment donné, et repartaient de plus belle.
Je viens de la découvrir: une main de bouddha
qui s'était développée à notre insu
tout l'été sous le feuillage du petit cédratier.
Machine à faire les notes pour l'instant mais avec leur capacité à travailler, ils vont un jour nous surprendre tel "le lièvre et la tortue"!
Toujours la magie du coucher de soleil
En cette fin de journée mes achats sont en partie rangés, c'est déjà cela de fait; à la relecture de ces quelques réflexions sur ce début de week-end qui se termine par un beau coucher de soleil, j'en apprécie que mieux mon paradis doré: demain je pense qu'il faudra commencer à ramasser les olives, il y en a pas mal cette année et ce sera bien sympa d'avoir un peu de cette huile, elle aussi dorée, qui accompagne si bien la morue...
Les chinois ont ils pensé à planter des oliviers?
Et pour accompagner votre dimanche...
un petit livre comme je les aime
«Qui donc nous disait dédaigneusement que c'était bien inutile de partir pour ne voir que des solitudes monotonement blanches ?»
Il y a cent ans, le navire du commandant Charcot, le Pourquoi pas ? rentrait triomphalement au port de Rouen, au terme d'une expédition de près de deux ans, dont plus de la moitié dans l'Antarctique.
Marie-Isabelle Merle des Isles a choisi d'évoquer cette aventure "côté cuisine'', au travers des banquets offerts aux " hardis explorateurs " - avant leur départ, au fil des escales et à leur retour - mais plus encore de l'organisation des repas à bord. Qui aurait pu imaginer qu'au début du siècle dernier, dans l'une des régions les plus inhospitalières du monde, on pratique un art de la table aussi raffiné et inventif ? Livre de recettes étonnant et décalé, A la table du Pourquoi Pas ? est un voyage au cœur des glaces, via Madère, Rio de Janeiro, Buenos Aires, que pimentent des anecdotes tirées de la correspondance et des carnets des explorateurs.
Marie-Isabelle Merle des Isles a choisi d'évoquer cette aventure "côté cuisine'', au travers des banquets offerts aux " hardis explorateurs " - avant leur départ, au fil des escales et à leur retour - mais plus encore de l'organisation des repas à bord. Qui aurait pu imaginer qu'au début du siècle dernier, dans l'une des régions les plus inhospitalières du monde, on pratique un art de la table aussi raffiné et inventif ? Livre de recettes étonnant et décalé, A la table du Pourquoi Pas ? est un voyage au cœur des glaces, via Madère, Rio de Janeiro, Buenos Aires, que pimentent des anecdotes tirées de la correspondance et des carnets des explorateurs.
Si cela vous dit vous pourrez concocter une poularde aux truffes à la broche, une selle de marcassin rôtie, une galantine de dinde ou simplement un potage julienne...
"Jeudi 1er janvier 1909. Après avoir mangé chacun à minuit juste quelques grains de raisin, ce qui parait -il porte bonheur, nous nous sommes mutuellement souhaité une bonne année...
Que sera 1909 pour nous qui devons le passer entièrement dans les glaces?"
Bon dimanche.
Bravo et merci pour votre joyeuse publication: le contraste entre la beauté et la sérénité de vos photos (quel plaisir d'être accueillie sur votre blog par la douce Diva!)et le récit de l'agitation niçoise d'hier m'a bien plu. Je comprends ô combien vous devez préférer votre petit paradis...
RépondreSupprimerLe livre que vous présentez a l'air original.J'en note les références pour une prochaine lecture.
Bon dimanche!
Anne
Quel billet, et bien je prends que les lignes ou les photos qui me plaisent : Bien sûr en premier arrêt sur image, pour admirer Diva d'automne et le petit Titou, ensuite l'humour du chat, le coucher de soleil, les photos de fleurs et les instants passés encore au jardin...mais le restant la foule des grands surfaces je laisse, je déteste.
RépondreSupprimerPar contre j'espère que l'expédition du navire a eu droit aux bons mets annoncés, parce que "les solitudes blanches" trop peu pour moi !!!
Bon dimanche
Danielle
Diva, l'adorable Django/Titou et le magnifique coucher de soleil, voilà de quoi nous donner le moral en ce dimanche pourtant bien gris chez nous !
RépondreSupprimerOuah !!! ta virée supermercato t'a inspirée ! un délice ton billet, entre les affres de la cafet et les révélations inédites sur le manque d'oreille polyphonique des étudiants chinois... tu sais qu'actuellement le péril jaune dont tu parles sévit aussi en musique ! on dit aux jeunes qui rêveraient de devenir solistes et/ou concertistes "n'y pense pas, il y a des milliers de chinois tellement meilleurs que toi, et la concurrence serait trop rude ! fais du marketing ou de la médecine et garde le piano pour le plaisir !"
RépondreSupprimerBon après, moi qui ai compté mes olives hier, 3 très exactement, grosses certes mais 3 tu te rends compte, j'en étais verte (normal pour une histoire d'olives) de lire ta conclusion !
Bon dimanche Martine, il te faudra bien ça pour te remettre de la tournée supermarché un samedi (oups, j'avoue que je t'admire d'avoir tenté ça, et réussi !)
Bravo pour ce long billet de vie! Ta vie niçoise t'inspire énormément et c'est tant mieux pour nous aussi qui venons déguster tes bons mots et tes superbes photos...
RépondreSupprimerBon dimanche et bonne cueillette!
Diva est ravissante!!!!
Quel courage Martine d'aller affronter ce genre de lieux!
RépondreSupprimerMais quel bonheur pour nous!
Petit tuyau,je n'ai plus besoin de jeton pour les Galeries Farfouillettes,je vais chez Ronald,il y en a partout ,je rentre je sors,ni vue ni connue!!
Bon dimanche
Ah, quel récit! On participe, c'est du vécu! Moi aussi j'aime bien prendre de l'avance.Chez nous les festivités commencent tôt, partagées entre anniversaires des petites(6et 10 ans ) , du papy ( 75 ans fin du mois) les fêtes patronales et LA Saint-Nicolas des enfants sages et des deux enseignants maison.Donc, hier, avec ma fille cadette petite visite aux boutiques du village ( là , pas de produits made in China, enfin,..je crois ): parfums, vêtements, objets cadeaux.Du beau, les étiquettes provoquant moult(es) arythmies...nous nous sommes rabattues sur des enseignes moins onéreuses, il faut faire avec ce dont on peut disposer .Et le café fut servi at home et à volonté.
RépondreSupprimerLe péril jaune!( Grand sourire) C'était le leitmotiv des discussions entre nos parents respectifs.Et cela se terminait toujours par des" Vous verrez, nous ne serons peut être plus là, mais, vous, vous verrez"...Et bien, nous voyons,,c 'est une guerre économique dans laquelle nous sommes empêtrés bien malgré nous.Le fric ayant toujours raison!
Mais que cela ne nous empêche pas de savourer nos petits et grands plaisirs familiaux d'avant-avant veille...de tant de bonnes choses à venir.
Bon dimanche !
PS. très belles photos chatoyantes et que dire de Diva...sinon qu'elle mérite amplement son nom!
Danielle
Merci à mes copinautes fidèles d'être venues faire un petit tour à la Pita Figa, le café n'y est pas trop mauvais aussi , et la cueillette des olives semble prometteuse; mais ne vendons pas la peau de l'ours....cela ne fait que commencer, on continuera jeudi!
RépondreSupprimerBonne soirée!
Quelle diversité dans cet article Martine ! On ne s'ennuie pas une seconde à te lire, et découvrir tes photos est un pur bonheur. Diva est splendide et le regard du Titou me fait fondre.
RépondreSupprimerCe fruit bizarre que tu appelles "main de boudha" est vraiment étonnant.
Tu es vraiment très organisée de faire déjà tes courses pour les fêtes. Tes derniers montages photos m'ont inspirée et j'ai passé beaucoup de temps cet après-midi à tenter de faire un peu pareil. Pourvu que je sois aussi inspirée par ton énergie pour les emplettes... Ça c'est pas gagné...;-)
Bonne semaine à venir pour toi !
quelle histoire.. enfin plusieurs dans une.. j'ai lu avec un grand sourire.. pour les achats de noël
RépondreSupprimerun conseil..penser aux artisans, qui se sont pas encore expatriés en chine!