avec la danse et l'art du costume,
invitée par la Compagnie Humaine
en résidence au CNRR de Nice
auprès de Philippe COMBEAU
invitée par la Compagnie Humaine
en résidence au CNRR de Nice
auprès de Philippe COMBEAU
Tout d’abord danseur, puis créateur de costumes, Philippe Combeau est depuis de nombreuses années totalement passionné par le monde de la danse. Il débute au Conservatoire de Limoges à 19 ans puis intègre le Centre National de Danse Contemporaine à Angers. En 1990, il intègre la cie Bagouet pour la création So schnell. De 1992 à 1995, il participe aux créations de Michel Kelemenis :Cités citées (1992), Clins de lune (1993), Mouvements (1994) et aux reprises de Répertorio et de Image (1995). Dès 1993, parallèlement à sa carrière de danseur, il crée les costumes pour Clins de lune et Image de Michel Kelemenis et travaille pour Andy de Groat. En 1996, il décide de faire une formation de styliste, modéliste, haute couture au centre Suzanne B. à Marseille et se consacre exclusivement à la création de costumes pour la danse, du dessin à la réalisation.
Une étroite collaboration avec le CNSMD de Lyon lui permet de recréer les costumes de Who cares, Allegro Brillante, Apollon Musagète , Divertimento n° 15 de Georges Balanchine, Fandango d’Antony Tudor, Christopher Wheeldon, Robert North, Davy Brun, Waldemar Bartkowski, Olivia Grandville, Agnès Nolténius, Cyril Viallon, Olivier Chanut, Fréderic Cellé, Jean-Claude Galotta...
Il est invité par de nombreuses compagnies : Opéra ballet de Nice pour Blanc pur, Ballet du Rhin l’Ombre des jumeaux, l’Opéra Ballet de Hanoi Roméo et Juliette, au Bolchoï de Minsk au Belarus le songe d’une nuit d’été, l’Université Nationale Coréenne des Arts de Séoul, Ballet de Lorraine le sacre du printemps, Staatsoper de Vienne Moka, et tout dernièrement Casse–Noisette, et TATTOO pour le Ballet national de Marseille.
"Philippe Combeau est un haut-couturier du spectacle. Ancien danseur, sa première robe prend pour thème la spirale propre à cet art. Lui-même créateur de costumes, il ne rechigne pas à donner vie aux dessins d’autres stylistes, ni à se mettre au service d’esthétiques surprenantes." MK
Propos trouvés ici
Et en résidence à Nice que va-t-il réaliser ?
RépondreSupprimerVotre présentation donne une idée du style de cet artiste. Seul un danseur pouvait créer des costumes où l'esthétique à la fois sobre et raffinée n'entrave pas la liberté du corps en mouvement. A l'instar de Michelaise, je m'interroge: quels sont ses projets à Nice?
RépondreSupprimerBonne semaine, Martine!
Anne
Ca m'aurait plu !
RépondreSupprimerIl y a quelques année, ma cousine, très active dans tout ce qui touchait au ballet par ici, me téléphone... pour venir aider à retoucher les costumes créés par ... je ne mentionnerais pas le nom de ce créateur haute couture Italien. qui avait été mandaté pour créer les costumes d' un ballet de Maurice Béjard. La chose qui m'avais le plus choquée ; chaque costume devait être terminé, cousu avant le je ne sais pas combien d'essayages Cousu, fini, j'entends, qu'il fallait chaque fois découdre pour retoucher. Le choc d'une aberration.
. En plus un certain nombre de * couturières* étaient là entre chaque représentation, pour réparer les dégâts. Des costumes absolument pas adaptés aux mouvements de danseurs.
Le fameux danseur vedette de Béjard qui dansait *Le sacre du printemps*, suivez mon regard... avait dormis dans le lit de ma petite cousine. Elle ne voulait pas que sa mère change les draps...
J'avais bien gagné ma vie en petite main ces jours-là
Ma cousine s'occupait de l'accueil des jeunes danseurs inscrits pour le concours international pour jeunes danseurs de Lausanne. Rassurer, trouver les chaussons oubliés, organiser les journées...
Il n'y a pas de hasard, je vois à l'instant sur la 3 (française) que le ballet sera à Canne ces jours suivants. Gill Roman a réussit à donner un second souffle à cette compagnie après le décès de Maurice Béjard.
RépondreSupprimerUne petite histoire.
je me rappelle encore du tout premier ballet que je voyais de Maurice Béjard à Lausanne, bien avant qu'il ne soit résident dans cette ville.
Un copain m'invite. Je lui demande si je peux mettre une robe longue, que je venais de coudre ! Comme tu veux ! Je me rappelle aussi la drôle d'impression du tissus battant mes chevilles. C'était comme si j'étais en chemise de nuit...dans la rue ! Première fois dans la rue, en robe longue !!!
Il y avait trois ballets en représentation. Je me rappelle du fameux *Sacre du printemps*. Aussi du décor projeté sur des tulles. C'était nouveau et j'avais été très impressionnée.
Bien sûr je l'ai vu à Londres quand j'y habitais. Je connaissais aussi sa photographe attitrée, qui habitait Lausanne.