Avant que de rentrer
dans la texture des toiles...
les alentours du MOMA
par un matin de grisaille, il fait frais
pour ne pas dire froid.
Des structures de verre et de métal
nous entourent
toujours plus hautes.
Mes yeux se sont assouvis
de ces formes épurées,
trouvant toujours une particularité,
géométrie savante
sorte de ponctuation
qui vous interpelle à tout moment.
Étonnement
devant ces immenses lignes
transparentes,
sans fin.
La tête toujours inclinée vers le haut, cherchant la faille,
introuvable,
les sens en alerte,
le bruit ambiant vous happe,
vous étreint,
tel une large écharpe sonore
aux tonalités vivaces.
Vie trépidante
des New-Yorkais.
Leur journée a commencé.
Un café américain serait le bienvenue.
Le MOMA nous ouvre ses portes,
la journée sera riche d'émotions...
On prendra le temps de "prendre du temps", nos pas nous conduisant
au hasard des salles et des étages,
de découvertes en retrouvailles,
ponctuées de pauses nécessaires,
pour reprendre haleine.
Fernand LEGER
"Big Julie"
1945
Jasper JOHNS
Flag
1954
Je ressens encore en moi
cette effervescence...
De l'ennui à New York, jamais!