Membres

mercredi 23 janvier 2013

SIX SIECLES D'ART DU LIVRE...1-








LES INCUNABLES







"Catholicon"
dictionnaire alphabétique de mots latins.
J. BALBUS, incunable composé par Gutenberg , imprimé par P. Schöfferen en 1460





Livre d'Heures à l'usage de Rome
 ou
 "Heures de Petau", 
vers 1500-1510

Ce manuscrit enluminé sur vélin est orné de 16 miniatures en forme de médaillons à décor de camaïeu or avec rehauts de plusieurs teintes. Ces peintures attribuées à Jean Poyet représentent notamment des saints, et sont placées par paires, au début et à la fin de chaque section des différents Offices.
 La disposition des médaillons dans ce manuscrit des «Heures de Petau» est pour le moins exceptionnelle puisque Jean Poyet -l'artiste enlumineur- les a placées par paires (recto-verso) au début et à la fin de chaque section des différents Offices, laissant les feuillets intercalés avec un évidement permettant une vision simultanée des deux peintures durant toute la lecture de l'Office. 
 Les quatre évangélistes sont entourés par une couronne tressée comportant au-dessus un écu soutenu par deux putti contenant les armoiries de la famille Petau. - La Vierge et l'enfant accompagnés des symboles des quatre évangélistes, l'aigle pour Jean, l'homme pour Mathieu, le taureau pour Luc et le lion pour Marc.


 





Les grandes heures de Galeazzo Maria SFORZA
duc de Milan, à l'usage de Rome
1471-1476



On retrouve les armes de Galeazzo et son emblème préféré le lion casqué tenant le bâton aux deux seaux
Certaines lettrines ont été enluminées par un artiste  de Milan,  Maitre d'Ippolita.




quelques lueurs matinales sur 
 

4 commentaires:

  1. J'ai vu l'affiche de cette expo trop tard vers la fin de mon séjour et je n'ai pas eu le temps d'aller la voir. Heureusement, j'aurai un bel aperçu grâce à votre magnifique reportage! Merci Martine! Par contre, je n'ai pas raté celle sur Hokusai... à suivre

    RépondreSupprimer
  2. Splendide ! ces enluminures sont de véritables joyaux.
    Époustouflant ! si on m'avait dit que l'invention du "livre à trous" de nos chérubins date de la Renaissance, je ne l'aurais pas cru. Encore moins, concernant un manuscrit.
    Mystérissime ! le lion casqué tenant le bâton aux deux seaux, assis sur des flammes, me rappelle les illustrations alchimiques du Splendor Solis.

    RépondreSupprimer
  3. o la la ! j'en suis "baba" de ces belles images! moi qui adore les vieux livres! merci pour ce partage!

    RépondreSupprimer

Heureuses Idées