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samedi 30 juillet 2011

C'EST LE... SUD





Petite balade hier après-midi,
entre deux courses qu'il fallait faire, dans Nice. 



Je sais par les lectures de vos blogs que beaucoup souffrent de cet été maussade, froid, pluvieux et j'en passe. Notre région n'a pas les chaleurs habituelles, je n'ai pas réussi encore à prendre un petit déjeuner sur la terrasse, le matin très tôt.
Le thermomètre touche à peine les 12-13°, à noter que je suis située un peu plus haut et que quelques degrés font la différence.

Frisquet, petite laine oblige!

Le 1er août c'est bien après-demain?



Un petit tour par le Vieux Nice, rejoignant la cité moderne par la Porte Fausse. Travail de feuilles d'or, sur un projet qui avait été  proposé par Sarkis... le petit frère ayant en charge la réalisation: toujours impeccable et si lumineux.



 Toutefois le ciel est redevenu bleu et en ville la chaleur était là en ce début d'après midi, bien  présente. 
La Place Masséna se parait de quelques touristes, pas trop de monde, ils devaient être en partance en attendant les aoutiens. 



Un salon du tourisme nous présentant la Réunion se tenait dans les jardins Masséna: rhum, punch, curcuma, achards, ananas et paniers tressés le tout accompagné de musique locale et exotique, nous offraient le dépaysement, le soleil jouant bien à ce moment là son rôle d'ambassadeur des pays chauds.


Quelques vues rien que pour vous afin de  
vous offrir un peu de lumière.

Mais j'entends que l'anticyclone devrait permettre lentement d'une part des douceurs de température et peut-être un peu plus de soleil.
A suivre... pour la météo.
Doux week-end


jeudi 28 juillet 2011

NUIT AU SUQUET


"Poètes libertaires:
Prévert, Vian, Desnos"



Jean Louis Trintignant,
tout de noir vêtu apparait soutenu par un des musiciens, il marche lentement et prudemment.
Il se dirige vers un fauteuil noir, devant lequel un pupitre et un micro ont été installés.
Daniel Mille à l'accordéon,
Grégoire Korniluk au violoncelle.
Un trio qui va nous tenir en haleine durant une heure trente.




Mariage de textes qui nous éveillent à l'émotion, nous font sourire et même attisent discrètement nos éclats de rire;
la mort, la guerre, l'amour, l'autre, le moi, la vie, l'église, la solitude, une multitude de petits bonheurs, plus ou moins heureux, souvent mélancoliques;


  Cette voix qui phrase sans emphase, avec souplesse,tendresse,  humour, sensibilité et émotion contenue, pudeur devant la vie, pudeur de sa vie, avec toutes les histoires qu'elle a pu rencontrée.
Trintignant se dévoile-t-il par ces merveilleux textes qui nous font réfléchir sur nos propres parcours?

Il est âgé, il a du mal à rester debout, mais quelle force intérieure, et ce sourire, qu'il libère de temps à autre, séducteur, avec simplicité, sans durcir le mot, la phrase coulant, lentement, des points de suspension... a-t-il un trou? Non, simplement le temps de  prendre son temps, de nous laisser le loisir de comprendre,   générosité  de ce grand artiste. 


Le corps est fatigué, certes, mais l'esprit reste si jeune, si vif.
Ah! encore ce léger  sourire du coin des lèvres.
Tu as tout saisi  l'Artiste, dans tes joies, tes peines,tes malheurs et tu te livres à nous au travers de  tes poètes préférés. 


La musique surligne avec ses propres harmonies, si douces, qui semblent improvisées, quelques mesures pour scander,   accompagner le regard, le geste de la main qui, relâchée, épelle imperceptiblement les syllabes qui ont été prononcées. 

La nuit est  étoilée et fraiche, le vent  fredonne lui aussi et peut amplifier son chant grâce au   micro branché, des rires légers  ponctuent les phrases, et le public attentif  ne s'agite pas, un peu ma voisine du devant, très grande qui m'oblige à chercher l'issue visuelle, offrant à  mon ouïe une gourmandise supplémentaire à l'écoute de chaque mot.
Encore ce sourire délicat.


Cela se termine avec l' impression d'avoir passé quelques instants de courte durée au côté de ce trio complice. 
Une soirée inoubliable...

Le ciel est bleu...

mercredi 27 juillet 2011

AVANT DE VOUS PRESENTER...


la soirée de dimanche soir
au Suquet,
en compagnie élégante de 
Jean Louis TRINTIGNANT


Un mercredi à la Pita Figa,
 répétition  en vue du concert en août 
avec René Saorgin.

  C'est un ancien professeur du CNRR de Nice, avec qui j'ai gardé de très affectueux contacts  et je suis très heureuse de partager ces instants musicaux avec ce grand organiste qui a beaucoup fait pour la reconnaissance des orgues de notre région si riche en instruments de style italien.

René jouera sur l'orgue des frères Grinda de l'Escarène et nous allons essayer de hisser le clavecin dans la tribune. 
Bon, ça c'est le soucis... 



Ceci étant dit, les deux clavecins accordés, je n'avais pas eu l'occasion de faire des emplettes, la voiture étant chez le garagiste.
Mais l'été, à la casa,  il y a toujours une salade, quelques tomates et ...des oignons, quelques pains complets et autres gourmandises glacées dans le congélateur. 



 Oignon blanc,  rouge,  blond et me voilà à mettre la main à la pâte, un peu épaisse cette fois-ci, j'ai pu l'étaler, "tant que tant que",  la dresser dans mon plat en terre. 

 

Les oignons  émincés, un peu d'ail, je fais revenir légèrement ceux-ci dans la poêle, et après avoir fait   cuire quelques instants
la pâte dans le four avec une lichette  d'huile d'olive dorée  de nos oliviers, de l'origan du jardin, je recouvre l'appareil de ces lamelles dorées, deux anchois (hic, la fin du pot!), des olives qui ne sont pas du pays, et enfournée la chose dans le four, à vue d’œil (n'ai je pas divaguer hier soir à ce sujet chez GF, je parle de l’œil?).


Pissaladière du jour
pluvieux ici aussi, 
et tristouné
( c'est'i déjà l'automne?
...diantre).

Pissaladière ensoleillée, 
improvisée sur une basse de folia, 
accompagnée d'une salade niçoise,
ceci avant d'attaquer après un léger verre de rosé,
Vivaldi, Soler 
et autre compositeur italianisant.


De quoi redonner de la couleur à ce jour qui par ailleurs a été gourmand, généreux et harmonieux.


CANNES,  LA NUIT

 Belle soirée à vous...



samedi 23 juillet 2011

LE CANNET, SAINT PAUL DE VENCE



Visite du musée Bonnard récemment ouvert au Cannet:
très agréable surprise,  un ancien hôtel aménagé avec toute la modernité qui peut rendre un lieu intéressant afin de  visiter à loisir une collection digne d'intérêt.

" J'ai eu un coup des Mille et Une Nuits: la mer, les murs jaunes, les reflets aussi colorés que la lumière."



Bonnard a vécu au Cannet et a été inspiré par la lumière  et les couleurs du pays. En 1927 il s'installe dans sa villa du Bosquet, avec son épouse Marthe qui sera sa Muse.
Durant ces années Bonnard s’intéresse de plus en plus  au paysage:

"L'art ne pourra jamais se passer de la nature. Lorsque l'on oublie tout il ne reste que soi. Et cela n'est pas suffisant."

Il observera la nature et prendra des notes sur de petits agendas où il note précisément le temps qu'il fait, d'une manière obsessionnelle. 

"Je ne m'ennuie pas car j'ai pas mal travaillé et je suis devenu paysagiste non parce que j'ai peint des paysages mais parce que j'ai acquis une âme de paysagiste ayant fini par me débarrasser du pittoresque, de l'esthétique et autres conventions dont j'étais empoisonné".






Après une "salade Bonnard"
-courgettes  de Nice crues  finement coupées, avocat, asperges,  tomates cerise, copeaux de parmesan, le tout  assaisonné d' anchoïade-
savourée sur la terrasse d'un petit restaurant  face au musée,  on se dirige vers Saint Paul de Vence pour passer quelques heures dans les ruelles animées du village, rencontrant quelques  artistes peintres et sculpteurs renommés qui jouent à la pétanque!
Un moment  riche de couleurs, de formes, pas trop de touristes dans l'ensemble, on observe de belles choses, rentrant dans les galeries de peinture; je me suis faite la réflexion de penser à faire mes emplettes de fin d'année dans ce village: on y trouve des choses originales que l'on ne voit pas ailleurs et cela pour toutes les bourses. J'ai trouvé une petite liquette fleurie qui pourra se mettre sur un tee shirt lorsqu'il fera frais. 
J'ai également trouvé mon sac de "classe" pour la rentrée...Il y est écrit:
"J'aimerais tant être en vacances"
!!!!!!!!!!!!!!!

Une excellente journée avec mon amie Thérèse qui a eu la gentillesse de garder notre maison durant notre voyage à Venise.



 Demain soir,
Jean Louis Trintignant au Suquet...
  Bon dimanche
 

jeudi 21 juillet 2011

CONCERT A L ESCARENE


Je m'étais engagée à prêter mon clavecin 
pour un concert dans la petite chapelle qui jouxte l'église Saint Pierre-aux-Liens de l'Escarène.

Cette année, plus de grand festival de musiques anciennes, deux concerts uniquement dans ce lieu baroque à souhait, nouvellement restauré, ne permettant qu'à un peu plus de cinquante personnes d'y prendre place. 




Rencontre pour ma part avec l'ensemble Luceram dirigée par Hélène Schmitt accompagnée de Philippe Grisvard au clavecin et Thomas Dunford jeune théorbiste de 23 ans.
Grande qualité que cet ensemble dans un répertoire italien de la fin du XVII, très complexe, aucune facilité dans ce choix très réussi, au titre imagé "Oeillades italiennes". 
J'ai pu assister aux répétitions, denses  avec des mises au point précises,  une écoute des uns et des autres,  j'ai surpris des jeux d'échange et de réplique dans le continuo très riche et rempli comme il se devrait.

Les conditions de concert étaient cependant rendues difficiles par une chaleur et une humidité déconcertante pour les cordes en boyau. Malgré cela, les musiciens ont réussi l'exploit, certainement dans l'inconfort, de parfaire leurs pièces instrumentales: Nicola Matteis, compositeur napolitain -que je vous engage à découvrir dans le CD enregistré par Hélène-, extraordinaire de fantaisie dans son écriture et sa manière particulière de faire appréhender le violon. 




Charles Burney écrira à son propos "qu'il polit et raffina les oreilles anglaises et les rendit gourmandes de sonates".

Corelli égal à lui-même, le génie de la virtuosité et de l'expressivité par l'utilisation de couleurs et de dissonances ingénieuses et savantes, rencontre avec les sonates de  Veracini, Bonporti et un solo au violon de Tartini
Une brillante toccata d' Alessandro Scarlatti pour clavecin solo -que mon instrument sonne bien!!!- et un intermède improvisé au théorbe - une corde du violon ayant cassé-avec un Lachrimae de Dowland, un bijou que je ne cesse de réécouter avec émotion.


Après Venessia, la maison retrouvée, le jardin animé par le chant incessant des cigales et les effluves de lavande, les valises remisées, les documentations à ranger lorsque j'aurai tout le matériel photographique installé sur le grand ordinateur, la réalité nous a rattrapés mais pour notre plus grand plaisir.
Demain Cannes
  Musée Pierre Bonnard,
et Saint Paul de Vence


mardi 19 juillet 2011

DE RETOUR...




Un séjour vénitien plus que parfait, 
des découvertes en tout genre, 
des rencontres exceptionnelles, 
plein les yeux, 
plein les jambes, 
sous une chaleur toride ,
un ciel exceptionnellement bleu, 
rien à voir avec la météo de ce jour,
il pleut sur la côte et il ferait même frais... 
Option pour la journée:
commencer à classer tous les évènements 
de ces quinze derniers jours.

Mémoire d'instants  précieux,
nous avons été en parfaite osmose avec ces lieux 
que nous chérissons de plus en plus.




samedi 2 juillet 2011

Les vacances commencent...


dans la bonne humeur.

Carnet de bord... 
 
On prépare les valises pour Venessia,
les amis vont arrivés dans la soirée pour profiter de la maison durant notre absence en compagnie de Diva.
Ce sera pour eux, je l'espère deux semaines de tranquillité. Les abeilles et les cigales leur tiendront compagnie, le parfum des lavandes accompagnera leur soirée en tête à tête.
Mon amie Thérèse pourra peindre,  lire et organiser ses journée en toute liberté.


Nous partons en toute quiétude retrouver notre Passion.
Je vous laisse en compagnie d'un blog silencieux, mais vous pourrez retrouver certains articles si le coeur vous en dit.
Sinon à très bientôt...
Je penserai à vous en sirotant un Spritz .

Belle et douce quinzaine ensoleillée!