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jeudi 28 octobre 2010

UNE BIEN DOUCE JOURNEE...


Il est de tradition que j'aille avec Marine, 
durant ces vacances de novembre pour l'habiller en cette saison hivernale, ce qui est très agréable, une journée entre filles, simplement chez Kiabi, pas cher, où je sais qu'étant soigneuse, ma Quiquine fera un bon profit de ces quelques vêtements qui lui vont si bien et que je me régale de lui prendre, un à un.
 Avant, un petit crochet chez Botanic,  toujours très zen :  quelques croquettes  pour ses chiens et d'autres pour ma chatte, quelques bulbes de tulipes, de jacinthes et narcisses, des cyclamens agrémentées de divers feuillages pour refaire les suspensions  d'hiver, des vivaces  à mettre en terre, sur les bulbes, j'ai également découvert des figues sèches très sucrées toutes petites, dont je n'ai pas retenu le nom, on a pris un café bio et un chocolat chaud agrémenté d'un croquant au citron...
Belle journée un peu fraiche mais ensoleillée.
Le magasin de Mouans-Sartoux installe le village de Noël pour la semaine prochaine. Après deux années, le concept des petits  chalets en bois revient, sans aucun doute plus chaleureux que ces  présentations suspendues que l'on retrouve dans tous les grands magasins... on verra cela plus tard. 

Petit repas avec discutions à bâtons rompus.

La voiture est  pleine de plantes, de sacs en tout genre, j'oubliais une panoplie de lit pour la "chambre"  d'Adrien, relookée cet été,  pièce ensoleillée qui accueille le bureau de son père depuis que notre fils vole de ses propres ailes;  fausse fourrure beige toute douce,  courte pointe avec élans en feutrine, coussins marrons tout câlins... Marine a trouvé "La" peluche qui accompagne le tout : un petit élan... cela va de soi.
 Quiquine a un goût certain, je sais que lorsqu'elle aura sa maison bien à elle, elle créera un endroit très cocooning et chaleureux.
On s'est amusée à décorer un grand lit dans le magasin de tissu.  Et que je mets ceci... ou cela... mais non ça, c'est mieux.
Bref vous voyez que l'on sait s'occuper toutes les deux. L'entente est sereine.


Toujours  le marché aux fleurs 

De retour à Nice, où, pour terminer cette journée, on fait un petit tour à Saleya, pour faire quelques photos, manger une bonne glace en verrine chez un glacier italien... chocolat, personnellement marron tout en déambulant dans les rues encombrées... 
Beaucoup de touristes à Nice, assez sympathiques, il me semble. Ils profitent du coucher de soleil en petite veste et se baladent dans le Vieux-Nice avec leur guide et l'éternel programme bleu ou rouge à "main levée" qui leur sert de ralliement : pas de parapluie, non on n'en veut pas, il fait beau!
Flâner bras dessus bras dessous d'un pas nonchalant. 
Douceur de ces instants, de fin d'après midi automnale au bord de mer. On papote tranquillement.



Quelques enseignes authentiques,
sans oublier la Méditerranée et ses palmiers.



un avant goût de Noël




Je me demande si "Merula Micans" 
connait cette petite sculpture faite en galets...
représentation de visages clownesques
(en façade au musée des  Ponchettes)



esprit baroque évidemment.
Il n'y a pas qu'à Venise où les "masques" tirent la langue!


Une bien douce journée s'est écoulée.

bonne soirée!
le lit est super...


Il serait temps...

que j'aille habiller la Quiquine!


C'est donc planifié pour ce jour. 
Une journée entre filles.

mardi 26 octobre 2010

Quelques jours ...



pour profiter de la maison et de son jardin



quelques jours de tranquillité...
enfin!
bonne journée

vendredi 22 octobre 2010

DEMAIN APRES-MIDI...


Grande journée à Contes où nous inaugurons 
l'orgue Valoncini restauré.
On l'enregistre en ce moment sous les doigts d'organistes réputés dans la région, pour illustrer le petit livret de 56 pages racontant l'histoire de l'instrument.

Je prépare mon discours de présidente de l'association, 
entre deux notes de clavecin offertes par les petites mains et plein d'autres choses!!!!
Le vire-vire va mieux, on examine.


Photo Alain

 Je passe donc en coup de vent car il y a à fort à faire. 
Dimanche on sera en vacances scolaires, ça ira mieux!
Je vous raconterai.
Bon Week-end.


jeudi 21 octobre 2010

L 'ETE S 'ECHAPPE A GRANDS PAS


Quelques souvenirs de couleurs estivales 
avant les froidures, 
même dans le sud

Terrasse à Saint Tropez
Charles CAMOIN 1879-1965
Musée CHERET


bonne journée 
tout de même ensoleillée...

mardi 19 octobre 2010

Une p'tit tour dans le jardin...


 forêt rougeoyante, dahlia

 Mon périple allemand n'est pas encore terminé:
cette longue rubrique dans le blog me permet de mettre de l'ordre dans toutes les informations que j'ai pu emmagasiner et rapporter. Ce sera un "porte-mémoire" qui va m'aider à organiser mon album...que je réaliserai sans doute plus tard.

La période est  bien dense, ralentie par des vertiges paroxystiques assez désagréables cette fois-ci.
On a beau me chavirer, les petits cristaux n'en font qu'à leur tête dans l'oreille!
Bref les tous petits désagréments de la vie mêlés à un rythme croissant me privent ces jours-ci de mon Paradis.

 dernières clochettes, zinnias et cosmos
que de collerettes élégantes!

Voici quelques mosaïques illustrant les derniers beaux jours avant le froid qui commence à se faire sentir le matin, dans le sud. Je profiterai des congés pour rentrer ce qui doit être protégé, voiler ce qui peut rester sous abri en extérieur.
Ce sera l'occasion de faire un bilan de l 'évolution du jardin.
Je n'ai même pas eu le temps cette année de m'occuper des bulbes d'automne. On fera sans...

 collection de géranium odorants
accompagnés de bignone et tagettes

A partir de dimanche j'espère  reprendre une allure croisière même si le petit journal de novembre va accaparer nos soirées, mais il est déjà mis en page, il ne reste que les corrections. Ce sera cette fois-ci un spécial....clavecin!



Je vous offre ces corolles transparentes pour  apporter un peu de douceur dans  le charivari de cette journée de grève. 



dimanche 17 octobre 2010

SUR LES TRACES DE BACH -7ter- WEIMAR


Nous ne pouvons pas quitter Weimar
sans parler d'Anna Amalia,  de Goethe, de Mendelsohn
-Listz  et Schiller ne seront pas abordés-
Pas assez de temps dans ce court trajet autour de Bach!


Après avoir visité l'église Saint Pierre-Saint Paul nous allons au cimetière de La Jakobkirche où Goethe et sa femme ont été unis, et où se trouve le petit cimetière qui a accueilli les sépultures de Lucas Cranach, de Johann Gottfried Walther- J.G. Walther et J.S. Bach sont petits-cousins germains par leurs mères dont le nom est Lämmerhirt-, ainsi que l'épouse de Goethe, Christina von Goethe, décédée le 6 juin 1816.


Nous visitons une charmante et belle demeure le Wittums Palais, la maison de veuvage d'Anna Amalia .

L'avènement d'Anna-Amalia (1739-1807) marque un grand changement pour la ville. La duchesse de Saxe Weimar Eisenach se lance en effet dans la promotion des arts et convainc d'éminents poètes et penseurs de s'installer à Weimar.
En 1756, Anna-Amalia, fille du duc de Brunswick et nièce du roi de Prusse Frédéric II, - le même à qui seront dédiés les six concerti brandebourgeois de JSB- épousa le duc de Saxe-Weimar-Eisenach. Deux ans après, à la mort de son mari, elle devient la tutrice de son fils, futur duc. 
Sous son autorité bienveillante, Weimar devient un centre d’activités littéraires et musicales, qui attire un certain nombre de personnalités comme Herder et Wieland. La duchesse y fait venir Goethe, qui résidera à Weimar et sera le  secrétaire du duc en 1775. 
Passionnée des arts, Anna-Amalia créa un salon littéraire qu’elle dénomma « Cour des Muses ». Lorsqu’elle transmet le pouvoir à son fils, la réputation du duché en avait fait le centre culturel du Siècle des Lumières.



Anna Amalia près du clavecin



une soirée autour de la table...

De gauche à droite de la gravure:1. Hofrath H. Meyer. 2. Frau v. Fritsch geb. v. Wolffskeel. 3. J.W.v. Goethe. 4. F.v. Einsiedel. 5. Herzogin Anna Amalia. 6. Frl. Elise Gore. 7. Charles Gore. 8. Frl. Emilie Gore. 9. Frl. von Göchhausen. 10. Praes. von Herder


La table de la duchesse autour de laquelle elle animait de savantes discussions en présence de Goethe, Schiller, Herder, Wieland



Nous allons ensuite visiter  La Wohnhaus,  maison de Goethe






 Photo Andréas Trepte  
wikipedia commons


 En 1782, Goethe emménagea dans la plus haute maison donnant sur le Frauenplan. Admiré dans le monde entier, il y vécut durant près de cinquante ans et y reçut une foule de visiteurs. 


Dans cette charmante maison bien restaurée, aux multiples pièces assez petites, beaucoup d'objets sont exposée, cependant nous ne voyons qu'un tiers des éléments collectionnés par ce chercheur fort curieux.
À l’intérieur de la maison, on peut découvrir des aquarelles, des objets personnels et des lettres de l’auteur de Faust, mais aussi des exemples de son travail de naturaliste, son importante collection de minéraux. Très curieux il s’intéressait à l’optique, à la botanique.  Théoricien de l’art on lui doit le « Traité des couleurs » et son cercle chromatique. On y voit  sa bibliothèque, des souvenirs de ses voyages en Italie ainsi qu’une importante collection de sculptures antiques et de vaisselle en céramique. 

Johann Wolgang von Goethe est connu comme poète, romancier, dramaturge, homme d’Etat allemand. 
Il est aussi  à l’origine de la naissance  du courant des dessinateurs et aquarellistes romantiques allemands. Il a même créé un prix annuel de dessin qui a été décerné à Weimar de 1799 à 1805.

Dessin de Goethe:
la Wartburg

Un poème de Goethe écrit de sa main 
avec la feuille de Ginkgo

"La feuille de cet arbre
Qu’à mon jardin confia l’Orient
Laisse entrevoir son sens secret
Au sage qui sait s’en saisir.
Serait-ce là un être unique
Qui de lui-même s’est déchiré ?
Ou bien deux qui se sont choisis
Et qui ne veulent être qu’un ?
Répondant à cette question
J’ai percé le sens de l’énigme
Ne sens-tu pas d’après mon chant
Que je suis un et pourtant deux ?"
Goethe écrivit en 1815 ce poème-Ginkgo biloba, extrait du "divan oriental-occidental"- sur cet arbre orné de deux feuilles collées en herbier à destination de Marianne von Willemer et ses amis. Il plante par ailleurs cet arbre dans le parc de Weimar dans lequel il possède une maison où il procède à ses recherches en botanique.
Le Ginkgo Biloba s'affiche partout à Weimar: en bijoux, en savon, en service de table, en pot.



 Mendelsohn enfant

C'est dans la salle de musique que se produira Félix Mendelsohn sur un fort joli piano à queue.
 Agé de  sept ans  Félix et sa sœur Fanny suivent leur père à Paris où ils reçoivent le temps d’un séjour les leçons de Marie Bigot (Beethoven lui avait donné le manuscrit de la Sonate Appassionata). 

Fanny et Félix jouant du piano 

Il est âgé de dix ans seulement lorsque Carl Friedrich Zelter (1758-1832) devient son précepteur pour les matières musicales. Avec son maître, également directeur de la Singakademie de Berlin, il apprend Bach et Haendel ainsi que les grands compositeurs de musique sacrée.
Zelter  présente son jeune prodige à son ami Goethe alors que Félix n’a que douze ans : il joue un prélude et fugue du clavier bien tempéré de Bach; Goethe le recevra à Weimar à chacun de ses passages. Son amitié reste une énigme de la part de Goethe, lui qui a refusé Beethoven, Schubert, Weber…


Les dernières prises de vue, nous resterons encore une journée à Weimar pour nous diriger à Erfurt le lendemain et la quitterons définitivement vers Leipzig en passant pas Naumburg.






 à suivre:   Erfurt


vendredi 15 octobre 2010

SUR LES TRACES DE BACH -7 bis- WEIMAR


Nous avons passés la journée à visiter cette jolie ville, 
petit sucre d'orge aux teintes pastels.
Je me rends compte en lisant mes notes qu'il n'y a cependant pas beaucoup de photos de l'intérieur des lieux et il y en avait, de belles choses. 
Comme je l'écrivais déjà, les habitude de suspicion de l'ancienne RDA ne sont pas complètement effacées, surtout chez les surveillants de musée qui vous pistent!!! C'est assez pénible, donc on laisse les appareils dans des box, et on achète des cartes postales si on ne trouve pas de guide en français, ça aussi c'est rare et caché...
J'irai chercher dans Google image...


Luther peint par Cranach l'ancien.

Visite du château des grands ducs de Saxe Weimar; nous y verrons de beaux Cranach du père et du fils, une très belle collection de pianos, un très bel escalier qui vient d'être restauré.

La tour du Château

La place du marché et ses maisons réputées, la maison de Cranach, l'emplacement de la maison de Bach aujourd'hui disparue,
l'hôtel Elephant réputé pour avoir reçu Goethe, Schiller, Thomas Mann qui y installe son héroïne dans le livre intitulé "Charlotte à Weimar", l'éphigie d'Alma Malher. 






Quelques pas dans la ville avant de trouver l'église-halle Saint Pierre et Saint Paul où le superbe triptyque était derrière des formes tubulaires... Il faut constater que les allemands font des efforts remarquables pour montrer leur patrimoine, resté si longtemps abandonné, on n'est pas sûr de voir ce que l'on a programmé -par exemple la maison de Listz sous échafaudage.



L'église toute blanche de Saint Pierre- Saint Paul avec la statue de J.G.Herder philosophe qui côtoya Goethe et Schiller.

" Commençons par les dieux… »  Le 25 Auguste, comme disent les Allemands – et nous savons aussi que Voltaire donnait ce nom au mois d’août –, a été le premier jour des fêtes célébrées dans la ville de Weimar, en commémoration de la naissance de Herder et de la naissance de Goethe. Un intervalle de trois jours seulement sépare ces deux anniversaires; aussi les fêtes comprenaient-elles un espace de cinq jours.

Un attrait de plus à ces solennités était l’inauguration d’une statue colossale de Herder, dressée sur la place de la Cathédrale. Herder, à la fois homme d’église, poète et historien, avait paru convenablement situé sur ce point de la ville. – On a regretté cependant que ce bronze ne fît pas tout l’effet attendu près du mur d’une église. Il se serait découpé plus avantageusement sur un horizon de verdure, ou au centre d’une place régulière.

Mais nous n’avons à parler ici que de ce qui concerne l’art dramatique. Nous passerons donc légèrement sur les détails de la cérémonie, pour arriver à l’exécution du Prométhée, vaste composition doublement lyrique, dont les paroles, écrites jadis par Herder, ont été mises en musique par Liszt. C’était l’hommage le plus brillant que l’on pût rendre à la mémoire de l’illustre écrivain.

Le 25, la statue a été découverte au milieu d’une grande affluence, des corps d’état et des sociétés littéraires et artistiques. Un grand dîner, à l’Hôtel de Ville, a réuni ensuite les illustrations venues des divers points de l’Allemagne et de l’étranger. On remarquait là deux poètes dramatiques célèbres, MM. Gutzkow et Dingelstedt. Ce dernier avait composé un prologue qui fut récité au théâtre le 28."
"Lorely"-  Gérard de Nerval
1849


L'intérieur avec un magnifique orgue, encore et toujours.


Rétable de CRANACH 1555
rédemption de l'homme par la foi seule
Lucas Cranach avec une barbe blanche,  se tient à côté de Saint Jean Baptiste. 
Martin Luther indique de la main les paroles du Nouveau Testament 
"le sang de Jésus nous purifie de tout péché".




 

Une petite pause musicale ...à tout de suite





jeudi 14 octobre 2010

SUR LES TRACES DE BACH -7- WEIMAR


La ville de Weimar
fut  la résidence des Ducs de Saxe-Weimar, despotes éclairés,
elle a déjà en elle ce qui fera sa célébrité au siècle suivant à l'époque de Goethe et de  Schiller. 
A l'époque de Bach, le duc  Wilhem Ernst fonde et sauvegarde une authentique église d'état, exerçant une profonde autorité sur ses sujets. Mais pour autant la culture et les arts n'en sont as absents. 




 Construit par le duc Guillaume IV, au 17ème, le Wilhemburg était flanqué de deux autres palais, le Rotes Schloss et le Goldes schloss; il fut détruit en 1774 et remplacé par un nouveau palais le Schloss Goethe. 
Cet  incendie a complètement réduit en cendres des parties entières de cet imposant bâtiment. Les flammes ont aussi emporté l’église du château et l’orgue sur lequel jouait J.S. Bach.



la chapelle du château de Weimar vers 1660  entièrement détruite par l'incendie de 1774.

Bach est engagé  en 1708 à Weimar, où on lui offre le poste d'organiste à la chapelle du duc, il est également violoniste, altiste et claveciniste dans l'orchestre de chambre.
Il jouit d'une véritable liberté, gagne bien sa vie; deux fois plus qu'à Mülhhausen, plus la farine et le bois. 
en ces années là, le jeunde Bach bouillonne; son employeur lui permettant de se déplacer dans d'autres cours il est reconnu comme un prodigieux organiste?

"Ses pieds volaient par dessus les pédales comme s'ils avaient eu des ailes, et des sons puissants grondaient comme le tonnerre à travers l'église. Ce qui remplit Frederic, le prince régnant, de tant d'admiration et d'étonnement qu'il retira de son doigt un anneau orné de pierres précieuses et le donna à Bach dès que le son se fut évanoui."
Constantin Bellermann- Minden


A Weimar il joue sur un petit orgue qu'il affectionne et  qui vient d'être reconstruit en 1708 par Weishaupt.
C'est là également que sa famille s'agrandit. De 1708 à 1717 Maria Barbara aura 6 enfants- des jumeaux décèderont en 1713- dont trois garçons musiciens-nés, Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel et Gottfried Bernhard.


Schloss Goethe


à suivre...

mercredi 13 octobre 2010

lundi 11 octobre 2010

SUR LES TRACES DE BACH -6-




MÜLHAUSEN

Mühlhausen perpétue  sa mémoire par un orgue que Bach joua entre 1707 et 1708. Il fut reconstruit dans cette esthétique en 1959 par le facteur Schuke de Potsdam, sous l’égide d’Albert Schweitzer.


  C'est en 1707  que Bach soumet une autre preuve de sa virtuosité sur l’orgue le dimanche de Pâques dans l’église Divi Blasii -Blasius kirche- de la ville souveraine de Mühlhausen qui se trouve à une distance de 60 km au nord-ouest d'Arnstadt. Les membres du conseil de l’église l’engagent en juin et il est supposé entrer dans sa nouvelle fonction en octobre, à la fin de son contrat à Arnstadt. 






Divi Blasii Kirche

  Le 17 octobre, il se marie avec sa cousine Maria Barbara Bach dans le village de Dornheim près d’Arnstadt. 
En  1708 Johann Sebastian écrit la cantate"Goot ist mein König" (BWV 71). La cantate est si bien reçue que la ville de Mühlhausen la fait imprimer. Ce sera la seule cantate éditée de son vivant. Elle sera suivie de la cantate "Ratswechselkantate" en 1709 pour l’ouverture de la séance de printemps du conseil municipal, ou Rat, nouvellement élu. De celle-là, il n'en subsiste aucune trace.




Il démissionne en juin: les  raisons invoquées montrent que les conditions de travail et particulièrement la condition de l’orgue à Divi Blasii ne l’avancent pas dans ce qu’il considère être sa mission, à savoir écrire de la musique sacrale. Il mentionne également qu’il trouve son salaire trop bas. Dans le dernier paragraphe de la lettre de démission, il divulgue qu’il a été nommé organiste à la cour du duc Wilhelm Ernst de Saxe-Weimar, dans la ville de Weimar.

(...) "J'avoue en outre que mon train de vie ici est très modeste: une fois mon loyer payé et les produits de consommation  de première nécessité achetés, je ne peux vivre que très difficilement. Il a alors plu à Dieu que m'advienne un changement imprévu par lequel j'entrevoie une subsistance suffisante et la réalisation de mon but (qui est une musique sacrée bien entendu sans que d'autres me contrarient): j'ai en effet reçu avec gratitude mon entrée à la chapelle de la cour et à la musique d la chambre de son Altesse Sérénissime de Saxe-Weimar(...)"
Mülhausen le 25 juin 1708



La famille Bach déménage à Weimar au cours du mois de juillet.

JSB reçevra une invitation en 1709 de la part du conseil de la ville de Mühlhausen, à jouer et évaluer l’orgue nouvellement restauré dans l’église Divi Blasii dont l’état déplorable était une des raisons pour sa démission l’année précédente.










Après une pareille journée- Gotha et Mülhausen- notre groupe a bien du mal à suivre la guide dans ses explications...



Marienkirche

Retour espéré à Weimar...au revoir Mülhausen.

à suivre Weimar