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dimanche 27 décembre 2009

Je vous laisse en sa compagnie...

Le blog vous tiendra compagnie en notre absence, vous pourrez lire ou relire des messages anciens.
Retour d'ici quelques jours. La maison est entre de bonnes mains, Diva ne risque rien... 
Nous partons en toute tranquilité.
A bientôt, je vous raconterai, à  notre retour.

BONNES FÊTES DE FIN D'ANNÉE...




samedi 26 décembre 2009

Ca se rapproche...


 


assurément!!!





pour notre plus grand plaisir...

demain à 12h30 en partance pour...
à bientôt!

Une jolie histoire de Noël

Ma cousine Claire a une petite Chloé de 4 ans.
Elle vient de s'installer dans leur nouvelle maison, avec son papa  et sa maman. Très à l'écoute de sa princesse, Claire fait un magnifique sapin de Noël. Des boules qui brillent, des sujets qui font rire, des guirlandes dorées, des petites lucioles qui clignotent et la touche finale, de la neige en bombe.


Le lendemain matin Chloé se lève, regarde par la fenêtre de sa chambre. La neige est tombée durant la nuit, chose rare et exceptionnelle à Nice, la campagne est toute blanche.

Et Chloé de courir vers la salle à manger, demandant  à sa maman:

-"C'est toi qui a fait tout ça Maman?"
 

Quelques biscuits, pour fêter l'Amitié!


Une tradition que je me suis inventée: les biscuits de Noël.

Le 24 décembre, j'aime beaucoup confectionner ces quelques biscuits dans le calme de l'après-midi. Une recette que m'avait donnée "Bell'Maman", que je conserve dans mon cahier usagé de recettes à garder.

Vous devez avoir le même spécimen de "livre", celui où on a écrit, collé, rangé tant bien que mal des expériences culinaires ; on ne les  a d'ailleurs pas toutes "pratiquées," mais on leur laisse leur chance, pour plus tard.
Faites-vous comme moi, souvent les mêmes choses qui marchent bien, qui sont très goûteuses, assez simples de confection et toujours applaudies lorsqu'on les présente à la table?
On en rajoute, régulièrement, de ces petites magies, de celles que l'on découpe dans des journaux, de celles des voisines, de celles appréciées chez les amis, bref, après quelques années, le cahier s'est rempli, il a acquis sa "patine" du temps et ses lettres de Noblesse!
Il est devenu précieux!




Pour la confection des petits biscuits  de Noël, voici les ingrédients:

2 œufs que l'on mélange avec 250 gr de sucre, 1 sachet de sucre vanillé.
170 gr de beurre fondu
500gr de farine et un sachet de levure.

On obtient un appareil assez souple, que l'on fait reposer tranquillement dans le tian recouvert d'un torchon.
On farine son plan de travail, son rouleau, on découpe cette pâte en 3 ou 4 morceaux, on l'abaisse en lui laissant un demi-centimètre d'épaisseur.
Avec des emportes-pièces de toute sorte sur motif de Noël, on fabrique les formes désirées et inspirées du moment

On place ces petits sujets sur une plaque, on les dore au pinceau soit avec un œuf battu soit avec un glaçage fait de 10 c.s. de sucre glace et 3 ou 4 c.s. d'eau

Le four étant préchauffé à 180°, on les met à cuire environ 10 mn , surveillez, qu'ils restent couleur claire.

Le lendemain matin avec un petit café, c'est une réminiscence bien agréable de ces petits riens qui agrémentent la vie.



vendredi 25 décembre 2009

Buon Natale!




Buona Giornata a tutti !

mercredi 23 décembre 2009

A tous les amies et amis bloggers...

On a appris à se connaitre par les petits mots rédigés régulièrement.
On pourrait se rencontrer et ne pas être étrangers les uns envers les autres, se reconnaitre immédiatement.
Les écrits ont ce pouvoir de dévoiler les sympathies, les sensibilités, les émotions, les coups de cœur, les coups de "pétard", il y a ce merveilleux support photographique qui interroge l'œil, cette écoute de l'assemblage des mots, ces petites intimités qu'elles soient personnelles, culturelles, littéraires, culinaires,  et j'en passe, tout énumérer prendrait ...

Aussi à tous mes ami(e)s lecteurs, je  vous souhaite, amie lectrice assidue, 


Un joyeux  Noël!


Que chacun trouve en cette belle journée tout l'Amour qu'il désire, toute l'affection de ses proches, tous ces petits cadeaux qui commenceront par le baiser du matin, tous ces sourires de joie et d'émerveillement, tous ces jolis mots échangés, avec sincérité.




Soyez heureux et entourés.

Le sapin de la Pita Figa.




La crèche de la Pita Figa.






La crèche de la Pita Figa



Cruel dilemme hier soir: pas de mousse, en raison de la neige, et de la pluie qui était très violente, il n'était pas question de mettre de la mousse humide...Pas d'odeur d'humus pour cette année.
Que faire?
Alain n'avait pas le moral, lui qui aime bien sa mousse, il avait installé les lumières et les fils n'étaient pas très esthétiques. Il fallait trouver une solution, rapidement...

Et me voilà allant chercher du tulle blanc du mariage, le même qui avait décoré l'entrée le 19 septembre. De la litière propre pour les chats, forme gravier, de la litière pour les hamsters, style paille très fine, je prends des fleurs séchées, que je froisse, lavandes, fleurs de curry, roses, quelle parfum! Et je me transforme en nuage neigeux, je saupoudre, j'essaie d'animer ce sol trop blanc; Quelques rochers, des écorces, du lichen séché,  et le tour est joué. Les maisons, les pigeonniers, les cyprès, tout un décor accumulé avec le temps.


Une crèche différente,  on s'y fait et on installe nos nombreux personnages: les musiciens, la farandole, l'école, les novi, le couple à cheval, la cueilleuse d'olives, les moutons, les vieux, les jeunes, la Victorine, Monsieur le maire, le curé, Saint François, les offrandes, l'âne, le boeuf, Marie Joseph, tout le village presque au complet. Un nouveau venu, le sourcier avec sa baguette, ici en corde.
Il ne manque que plus que la musique provençale et l'ambiance se crée, suivant la tradition de Noël

Elle fait son petit effet, qu'en pensez-vous? 



Insomnie...




Cela peut arriver...
Il est trois heures trente et je  ne peux plus rester couchée, l'esprit éveillé, la tête travaille,  et il ne reste alors plus qu'une chose à faire, se lever.
Sans bruit pour ne pas réveiller son conjoint qui a aussi le sommeil fragile, dans l'obscurité, je tâtonne pour arriver à me déplacer, en silence, telle une ombre qui ne peut de refléter faute de  lumière; je fais attention à la chatte qui a entendu, de par son ouïe fine, qu'il se passait quelque chose en haut et qu'il était sans doute temps de sortir dans le jardin:
-"Mais ça va pas, il fait 0°, tu restes dedans, c'est la nuit!"
Tout ceci en chuchotant,  en frôlant toujours du bout des doigts les pans de murs froids.

Le chauffage est arrêté en raison de la programmation nocturne, il fait frais,  un pull sur les épaules, il ne me reste qu'à ouvrir l'ordinateur si le besoin de feuilleter un livre ne se fait pas sentir, du moins c'est ce qui se passe actuellement.
Après avoir parcouru quelques news sur Google, je mets un peu d'ordre dans les infos recueillies tout au long de ces échanges entre bloggers sur Venessia, quelques restaurants, quelques puits,  jardins cachés, églises avec leurs crèches,  les piliers du Palais ducal dont Luca et Daniela font une présentation soignée. Cela me donner des pistes pour les photographier avec plus de compréhension. Cette pierre blanche est parfaite à fixer sur image...

Tout compte fait je sais aussi que le hasard guidera nos pas, car nous n'avons jamais de réel programme, c'est à chaque fois des surprises et en cette période de Noël ce sera à chaque coin de rue un petit cadeau...Merci Père Noël!
Tiens, il y a du vent, les clochettes extérieures tintinnabulent, un volet vient de claquer brutalement et me fait sursauter... signe de beau temps demain et de fraicheur, encore Elle...

Aurais- je le temps de tout faire? Voilà pourquoi mon éveil.
Les cadeaux à empaqueter, multitudes de petites surprises pour les uns et les autres, pour le plaisir de les voir ouvrir les paquets avec beaucoup de tranquillité, c'est à celui qui terminera le dernier, ils s'observent du coin des yeux, je parle des enfants qui même grands gardent encore ce goût du cadeau à découvrir. Ah! Marine, un plaisir, même qu'il lui arrive de se mettre à lire le livre offert et là l'attente peut être un peu plus longue. 
Adrien se prête gentiment  au jeu, c'est lui qui attend, avec beaucoup de patience; pour quelqu'un de nerveux, c'est un exploit. Cédric suit le mouvement tout à l'observation de sa Dulcinée. On sent bien qu'il a eu des coutumes de Noël différentes, une autre famille, d'autres habitudes.

Au fait y  aura-t-il un bouquin cette année?


Ah! oui le repas, que vais- je faire? Les Novi se partagent entre les deux familles et nous les aurons à manger le 24 au soir.
Tiens la deuxième cloche plus grave donc plus lourde vient de sonner, ça s'agite dehors, ça discute avec véhémence, entre le souffle du mistral, les feuilles des oliviers, les clochetines ...
Je reviens au repas, pas trop lourds le soir, sinon on ne dormira pas bien et puis le lendemain on sera déjà bien rempli, donc stratégie, bon et léger, je vais  bien improviser quelque chose de sympa...
Puis il y a les petits biscuits, que je ne prépare que le 24 pour offrir aux voisins... il faudra les faire plutôt en fin de matinée, cette fois-ci.
Penser aux valises, préparer le linge, il fera froid là bas...

Çà se bouscule au portillon, mais chaque chose en son temps, la journée de demain va  passer rapidement, qui dit que l'ennui existe?
 5 heures30, il serait peut-être temps de se recoucher, encore quelques heures, deux ou trois, avec ce vent qui s'exprime haut et fort, ce sera doux de se glisser à nouveau sous la couette.
A tout à l'heure!

Je vous raconterai la crèche et le sapin.

mardi 22 décembre 2009

Carol of the Bells - Celtic Woman



Les laudes et chants soufis...


Idée cadeau.





...première sélection de Noël dans le Monde
 Avec Taghi Akhbari (chant persan), Nader Aghakhani (târ), l’Ensemble vocal et instrumental Doulce Mémoire, Denis Raisin-Dadre (direction).
Les chanteurs et instrumentistes de l’ensemble Doulce Mémoire créent la surprise en enregistrant un disque qui rapproche les laudes de l’Italie du XVIe (ces chantes de dévotion exaltés par la Contre-Réforme) et un choix de madrigaux (Jehan de Ferrare, Adiran Villaert) de la tradition persane soufie.


"L'État de transe

En dehors des églises officielles, les confréries qu’elles soient catholiques ou musulmanes proposent un cheminement mystique. La musique y tient une part importante, comme voie d’accès à Dieu. Simple, répétitive, lancinante, cette musique chantée en groupe, dans des processions ou lors de réunion de dévotion doit mettre l’assemblée dans un état de transe extatique.
Denis Raisin Dadre propose ici un dialogue entre le répertoire des confréries italiennes du XVIe et celui des confréries Soufies perses. Dans les deux cultures, cette musique qui met les croyants dans un état d‘ivresse mystique est mal perçu par les tenants d’une certaine orthodoxie. Pour les églises, la ferveur issue de cette jubilation des corps est quelquefois trop proche des bacchanales !"
« Ce projet qui est né au départ d‘une intuition s‘est révélé étonnamment évident quand nous l‘avons réalisé. Au-delà de la différence des cultures, ces chants de confréries ont exactement la même vocation à amener le fidèle à pratiquer un rituel qui le fasse sortir de lui même pour percevoir ce qui le dépasse. C’est cette universalité de ces rites qui a nous passionnés. » Denis Raisin Dadre

Un'altre sorpresa





lundi 21 décembre 2009

C'est le moment...




... de retrouver nos impressions d'enfance.
Avez vous connu les chromos, les cartes postales avec des touches de paillettes argentées, les petites gravures avec les maisons dans la neige, la fumée qui sort de la cheminée, les chevaux qui tirent un traineau allant on ne sait où, les biches qui n'ont pas peur du froid, les rouges gorges qui posent sur une branche enneigée, les enfants au bonnet rouge qui quémandent des cadeaux, les Pères Noël au doux sourire, les anges aux grandes ailes,  cette imagerie ancienne que l'on trouvait dans les papeteries qui sentaient bon l'encre, le papier, la gomme, le crayon, le parquet ciré?
Souvenir de nos petits âges...





Pour ma Quiquine





Noël et son climat de songe
Qui semble une courte saison,
Jusqu'au nouvel an se prolonge
Dans la rue et dans les maisons.
Jean Cocteau

C'était avant hier, dans le petit bois.




Feuilles de châtaignier sur un lit de blanc en neige...

dimanche 20 décembre 2009

Je vous avais promis des petites surprises...




Prenez patience pour le faire "défiler" jusqu'au bout puis 5 minutes de plaisir.
Bon soir!

L'ange Boufareu.


 
Ange Boufareu


HISTOIRE DE LA CRÈCHE PROVENÇALE


Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les personnages de la crèche pouvaient être  réalisés en bois, en carton, en pâte, en cire, en verre, en faïence.
 C'est au cours de ce même siècle que se développa dans le midi de la France l'industrie santonnière. Les artisans provençaux s'en tenaient aux personnages classiques de la crèche... Tout le monde s'accorda pour reconnaître au Marseillais Louis Lagnel, en 1798, la conception de moules en plâtre qui allaient permettre la production en masse. La demande était forte, en effet, parce que la Révolution avait interdit la messe de minuit et les crèches d'église. Du coup, les croyants réalisèrent dans chaque foyer une crèche familiale.


Quelques repères historiques à propos des santons :
*XIIIème siècle : Première mise en scène d'une crèche vivante par Saint François d'Assise au cours d'une messe dans la forêt des Abruzzes (Italie - 1224). Le santon est probablement d'origine napolitaine. Dès la fin du XIIIeme siècle, les moines Franciscains introduisent la crèche en provence.
*XVIIème siècle : Un capucin de Marseille, bon sculpteur, copie les personnages de la crèche de son couvent en petite dimension à l'usage du peuple.


*Au XVIIIeme siècle, la révolution interdit la messe de minuit et les crèches d'église, les Marseillais restés fidèles à leur crèches créèrent des crèches publiques et les faisait visiter. C'est alors que chaque foyer monta sa propre crèche.
 * XIXème siècle : Apparition des premiers maîtres santonniers de Provence. Ils empruntent leurs personnages à la vie quotidienne.
En 1798, Louis LAgnel conçut les premiers moules en plâtre pour fabriquer ses santons.
Les premiers maîtres santonniers apparaissent au XIXeme siècle.
Marseille devient capitale santonnière et organise des foires annuelles. 

 1803 : Marseille, capitale santonnière
1808 : 1ère vente de santons sur le cours Saint-Louis
1853 : Foire aux santons boulevard du Muy
1883 : La foire s'installe aux allées Meilhan
Depuis 1897 : La foire est annuelle. De nos jours elle se tient toujours en décembre, sur la Canebière.

 L'ange Boufareu, dans la pastorale provençale,est un bel ange blond aux joues rebondies et rosées à force de souffler dans sa trompette pour annoncer la naissance de l'Enfant Jésus, il guidera par ses appels la marche des Rois Mages. Il s'occupe des minots, les anges qui vont chanter l'avènement. Son humour, sa jovialité en font un témoin sacré proche du peuple.


ange agenouillé


Les santons de Provence



Cela fait  plus de trente ans que je suis fidèle aux santons de la maison  Marcel CARBONEL.
Cette maison installée à Marseille depuis 1935 continue de produire des santons de très grandes qualités. Au fil du temps j'y ai bien ajouté quelques santons  ESCOFFIER et ARTERRA.


C'est sur le site de cette entreprise que j'ai pris les renseignements suivants:


les Santons  de Provence


"L'histoire des peuples se nourrit de récits que la tradition enjolive. Les santons de Provence témoignent des traditions des gens d'ici. D’une crèche à l’autre, les sujets se retrouvent marqués par les détails de leur « géniteur » qui assure la descendance au gré de son humeur créative. C’est ainsi que les vieux métiers demeurent dans la tradition santonnière qui s’est également nourrie de la verve colorée de la Pastorale. Qui sont-ils ?
L’ange, messager de la naissance: en Provence, le céleste s’adapte à l’imagerie populaire. Le plus célèbre est l’ange Boufareu, celui qui souffle, tient une trompette et guide la population vers l’étable.
Marcel Carbonel a pensé également à l’ange debout qui symbolise Dieu auprès de Jésus. Et la tête d’ange et les angelots doubles veillent sur l’enfant.
La Vierge, assise ou à genoux, est la jeune maman en contemplation auprès de "l’enfantoun". Joseph, le papa est dans une robe de bure également à genou. L’enfantoun, à la grâce modeste, couché sur la paille et vêtu d’un simple lange, était en cire avant d’être en argile ; cette matière rappelait la divinité venue parmi les hommes.
L’aveugle, issu de la Pastorale Maurel, élégamment apprêté avec un spencer bleu gansé de jaune, s’appuie sur l’épaule de son fils et recouvre la vue devant l’étable de Jésus. 
Bartoumieu, personnage sympathique et comique de la Pastorale, affiche un air bonhomme à l’allure négligée grâce à l’exercice habile de modelage et des couleurs vives.
La bohémienne est aussi une pionnière de la crèche qui est arrivée en 1820. Sa présence atteste que la Provence est une terre d’accueil. Un enfant dans les bras, le foulard gracieusement noué, un tambourin dans l’autre main et une jupe aux plis multiples, autant de détails qui manifestent la facture du santonnier.
Le Ravi fait partie des «anciens» et illustre le personnage naïf reconnaissable entre tous avec les bras levés au ciel en apprenant la naissance.
Le berger, un des premiers santons, se multiplie : il sera jeune, à genou, vieux pâtre au regard sage, couché et attendant, ou encore accompagné d’un mouton.
Les animaux tels l’âne et le bœuf, mais aussi les moutons donnent le ton à la scène pastorale.
Les rois mages, somptueusement vêtus, contribuent à cette atmosphère féerique. Melchior, c’est le roi maure avec un magnifique turban sur la tête et un fastueux ciboire dans les mains. Balthazar appelé, par opposition, le roi blanc, a une cape violette brodée d’or. Gaspard, le roi à genou porte un coffret de pièces d’or.
Le petit peuple: Ils sont encore très nombreux et ne peuvent tous répondre présents. Quelques noms évocateurs rappellent la faconde de Marcel Carbonel à peindre ces femmes et ces hommes, ambassadeurs du terroir méridional. Tous et chacun composent un merveilleux tableau qui sera accompli avec compétence et goût par des amateurs de crèches, les «architectes» de Noël.
... La Comtadine aux fruits rouges demandée par le Comtat Venaissin, la femme à la bassinoire, la femme au savon, la marchande de rubans, la femme aux limaçons, la femme à la lavande, la marchande de citrons… autant de sujets où les détails minutieux racontent le quotidien familier et chantent les couleurs d’une Provence animée. 
Marius trouve certainement ses origines dans Alphonse Daudet et rappelle ce Tartarin au verbe facile. Le mineur fut demandé à Marcel par les Houillères de Provence. St François d’Assise, à la robe de bure aux plis bien dessinés, retrouve l’univers de la crèche. Il est le saint patron des santonniers. L’homme à la cruche, le tonnelier, le bourrelier, le gitan à la guitare, le marchand de marron, le vitrier dont la voix retentit dans les rues… illustrent cette population active.



LA FABRICATION
Le Moulage de l'argile au biscuit:

L'art du santonnier est populaire,  art simple, sincère et authentique dans son inspiration, rudimentaire dans sa technique pour laisser s'exprimer toute la richesse de l'imaginaire, le santonnier est habile, observateur, créatif, inspiré. De la glaise et des mains, puis du pinceau, surgit le réel à la rencontre de la légende, et naît le santon figé dans l'attitude qui le distingue et le rend digne de rejoindre le petit peuple de la mythologie provençale. S'enflamme alors la poésie avec l'inspiration. Elle se nourrit de mille détails observés, engrangés. Long temps de l'observation qui lentement imprime dans le souvenir du santonnier ce moment, ce regard, ce geste, l'harmonie des tissus. Une quête ininterrompue, à la manière des poètes improvisateurs dont les promenades expertes permettaient de fixer en images et en rimes la vie des gens qui entraient ainsi dans leur légende.
L'estampage et le moulage
Ensuite vient l'étape de la réalisation du moule en plâtre puis de la reproduction à l'aide de ce même moule, tel qu'elle est pratiquée depuis la naissance de l'art santonnier. L'estampage consiste à appliquer l'argile dans le moule. Comme toutes les étapes de la fabrication du santon, celle-ci est manuelle. Vient ensuite le pressage de l'argile entre les deux parties du moule.
L'ébarbage
Des gestes de toujours, qui unissent l'artiste à l'artisan. Des gestes lents, délicats, simples, si proches de l'image qu'ils veulent faire naître. Le sujet s'affine, prend vie... A l'aide de son outil, le mouleur élimine avec précision la trace de la jonction (dite "couture") des deux parties du moule. Il retouchera ici un évidement, ajoutera là l'anse d'un panier ou la baguette d'un tambourinaïre avant la cuisson de la pièce que précédera un temps de séchage nécessaire.
La cuisson
Elle prolonge et conclut ce patient travail. La cuisson dure 24 heures. Un temps de préchauffage afin que l'eau s'évapore complètement, un bref passage à 980° puis un lent refroidissement jusqu'à ce que l'on puisse sortir les pièces, appelées "biscuits", du four sans qu'elles éclatent (et sans se brûler !).


LA COULEUR
La fabrication des gouaches
Les pigments sont broyés à l'eau avec des colles arabiques. Les gouaches  constituent une gamme unique, préservée...Chaque sujet possède sa propre palette et un modèle de référence, respectant la fidélité du modèle original.
La gouache, même si elle suppose quelques précautions dans la manipulation des sujets sur laquelle elle est appliquée, offre une profondeur de couleur impossible à obtenir avec tout autre peinture (acrylique, par exemple). Elle est appliquée au pinceau, en une seule couche... 
la Décoration
Les teintes sont délicatement posées sur l'argile cuite. Lent et minutieux ouvrage de la vie. Par série, par couleurs.
Les visages s'expriment, les drapés s'affinent, les corsages se parent des couleurs de la Provence. Une farandole de fleurs, de fruits, de légumes, de poissons éclate au soleil.
S'enflamme alors la poésie avec l'inspiration. Elle se nourrit de mille détails observés, engrangés. Long temps de l'observation qui lentement imprime dans le souvenir du santonnier ce moment, ce regard, ce geste, l'harmonie des tissus. Une quête ininterrompue, à la manière des poètes improvisateurs dont les promenades expertes permettaient de fixer en images et en rimes la vie des gens qui entraient ainsi dans leur légende."



Quelques livres pour illustrer ce sujet avant de vous présentez la crèche de la Pita Figa, qui ne sera organisée que demain ou lundi: la neige ne nous permet pas encore de trouver de la mousse, vous savez celle qui sent l'humus...



mercredi 16 décembre 2009

Venessia

Savoir attendre

Pas de  précipitation, de la patience, pour savourer chaque jour avant le retour dans notre cité passion.
Retour en effet, car le départ ce sera quand nous la quitterons. Mais nous n'en sommes pas encore là.

Prendre le temps, pour y retourner comme pour y vivre... une semaine.
Nous savons qu'il y fait  froid à cette période, ce sera notre première expérience en cette saison, mais cela ne nous gène pas... il suffira de bien se couvrir et d'organiser nos ballades d'une autre manière qu'en fin d'été lorsqu'il y fait chaud.
Peut-être un peu plus dans les musées, l'occasion de retourner à l'Academia, au Palais des Doges, d'autres palazzi à découvrir...car souvent par temps chaud on préfère se perdre au hasard de nos pas, très tôt le matin jusqu'à très tard, dans les rues, les campi...vous connaissez!

Il doit y avoir des églises avec des crèches surprenantes comme à Rome que nous avions visité à cette même période.

Ce que j'attends avec impatience, par contre, ce sont les vacances, plus de contrainte d'horaires, plus de coups de téléphone, plus de planning, profiter de la maison décorée,aux douces senteurs de pin et de cannelle. 
Ce sera pour ...demain soir.

Dimanche nous installerons le sapin avec les enfants venus pour participer à sa décoration: il est toujours beau, depuis le temps que l'on s'occupe de sa garde-robe, de ses parures...la crèche provençale sera mise en place, de main de maitre par mon époux qui, tel un grand architecte, me la confectionne en l'agrandissant un peu plus  au fil des ans.
 Toujours étonnant et amusant de voir au loin les Rois Mages, accompagnés du chameau et au plus près les musiciens, tambourinaires,  fifres à la main, entourés de la farandole, la cueilleuse d'olives, la marchande de citron,le voleur, l'aveugle, le curé, Saint François d'Assise... une vraie petite "manif" sans banderole.

Nous connaissons un petit coin de campagne où trouver de la mousse bien épaisse: la voiture sentira la terre humide,  les feuilles en décomposition, ce doux parfum d'humus.

Oui,  pour cela un peu d'impatience.
Alain s'arrêtera le 24, pour ne pas avoir de préoccupation, là-bas, à Venessia, tout son travail ainsi mené à terme...
Puis, ensemble, avec sérénité, nous partirons main dans la main... autant que les valises nous le permettront.
Vous connaissez tous cela!


N'est-ce pas?

Dans dix jours...


Dans douze jours...


lundi 14 décembre 2009

Bonne nuit.



Cadeau pour une petite fille mélomane...




Une jolie histoire, pendant la Révolution française, racontée avec un accompagnement de clavecin sur des airs de Pancrace Royer, interprétés par Christophe Rousset. 
On peut la découvrir en lecture et être bercé par les dessins.
Bien sûr le clavecin est le principal personnage après Angèle.
Un doux moment pour nos petites lucioles...

dimanche 13 décembre 2009

Echo à Enitram et Autour du puit.

Nature de par chez moi: lou Pailloun.


quelques instants en votre bonne compagnie...



Anna Livia, Michelaise, Minemine, Zig et Zag, JMV, Anne, Maïté, Danielle(s!),
 Norma et Totirakapon, Evelyne, Fausto, Robert, Steph, Lorenzo,...
j'en ai oublié mais ils sont dans mes pensées, et je les lis avec grand plaisir!

Echo à ...


tous les amis des Idées Heureuses qui aiment Venise et la Vie.

En écho à Norma et Totirakapon



Lignes, Couleurs, Rythme, Artiste.

Echo à Evelyne et ses filles




Imagerie de nos enfances  pour les grands et les petits.