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vendredi 30 octobre 2009

Quelques jours sans moi...


Nous devons préparer notre petit journal interne du département de musique ancienne
"Les Idées Heureuses"
du CNRR de Nice
-qui, demain, retrouvera
enfin son nom
"Pierre Cochereau"
-



un petit moment sans le blog ...

à bientôt,
Martine de Sclos.



je vous laisse en compagnie de Mafalda ...

Après la sensualité du tango...


un peu de folie pour se mettre en forme!
ZUCCHERO!!!



vous me pardonnez, ça m'arrive de temps en temps...

jeudi 29 octobre 2009

Milonga...

Pour Michelaise et Alter Ego.

Bonne soirée.



Elle était râtée...

C'est la saison des cyclamens.


On en trouve à Venezia.

Soupe en "tête à tête"

mise en boite...


"Soupe poireaux pommes de terre"

MARGUERITE DURAS

"On croit savoir la faire, elle paraît si simple, et trop souvent on la néglige. Il faut qu’elle cuise entre quinze et vingt minutes et non pas deux heures — toutes les femmes françaises font trop cuire les légumes et les soupes. Et puis il vaut mieux mettre les poireaux lorsque les pommes de terre bouillent : la soupe restera verte et beaucoup plus parfumée. Et puis aussi il faut bien doser les poireaux : deux poireaux moyens suffisent pour un kilo de pommes de terre. Dans les restaurants cette soupe n’est jamais bonne : elle est toujours trop cuite (recuite), trop « longue », elle est trriste, morne, et elle rejoint le fonds commun des « soupes de légumes » — il en faut — des restaurants provinciaux français. Non, on doit vouloir la faire et la faire avec soin, éviter de l’« oublier sur le feu » et qu’elle perde aussi son identité. On la sert soit sans rien, soit avec du beurre frais ou de la crème fraîche. On peut aussi y ajouter des croûtons au moment de servir : on l’appellera alors d’un autre nom, on inventera lequel : de cette façon les enfants la mangeront plus volontiers que si on l’affuble du nom de soupe aux poireaux pommes de terre. Il faut du temps, des années pour retrouver la saveur de cette soupe, imposée aux enfants sous divers prétextes (la soupe fait grandir, rend gentil, etc.). Rien dans la cuisine française ne rejoint la simplicité, la nécessité de la soupe aux poireaux. Elle a dû être inventée dans une contrée occidentale un soir d’hiver, par une femme encore jeune de la bourgeoisie locale qui, ce soir-là, tenait les sauces grasses en horreur — et plus encore sans doute — mais le savait-elle ? Le corps avale cette soupe avec bonheur. Aucune ambiguïté ; ce n’est pas de la garbure au lard, la soupe pour nourrir ou réchauffer, non, c’est la soupe maigre pour rafraîchir. Le corps l’avale à grandes lampées, s’en nettoie, s’en dépure, verdure première, les muscles s’en abreuvent. Dans les maisons l’odeur se répand très vite, très fort, vulgaire comme le manger pauvre, le travail des femmes, le coucher des bêtes, le vomi des nouveaunés. On peut ne vouloir rien faire et puis, faire ça, oui, cette soupe-là : entre ces deux vouloirs, une marge très étroite, toujours la même : le suicide."

Bonne journée, encore des brassées de soleil...



Si vous voulez vous amuser, si vous avez le temps, si vous avez la nostalgie, voici un site qui va retenir votre attention.
Vous le connaissez sans doute mais pour ceux qui aiment les découvertes...
http://www.bing.com/maps/
mettre dans la premiere case "explorer" dans la seconde "Venise"

mardi 27 octobre 2009

Pour terminer ce soir à Saint Paul...

Une photo qu'Alain a prise au moment du coucher de soleil, alliant Folon et "l'aube" de Milthon .


Je ne peux pas résister à remettre "le pianiste" de Jacques van den Abeele.
Mon amie m'a posé une question que je traduis à ma manière:
l'interprète est-il entrain de se décomposer ou se recompose -t-il?

Michelaise peut-elle répondre en pensant à son Alter Ego?

Saint Paul, ses artistes.


Saint Paul, ses artistes.


Sculpture en tout genre, beaucoup d'émotion cependant.

Richesse des galeries

Saint Paul, ses artistes.


Orange en tissu et en ...

Tenez vous à la rampe:il s'agit de la maison de BHL et sa diva Arielle Dombasle!

Folon nous accompagne

Saint Paul, sa mode, inspiratrice.


Jolies tissus pour les gentes damoiselles

















illustration picturale

Dans les rues de Saint Paul.

Mon amie Thérèse, ancienne élève de clavecin, et son mari Hervé nous avaient invités "Au Vieux Moulin"; l'été étant passé si vite, nous nous étions perdus de vue, il fallait se revoir avant l'hiver et l'occasion était si belle en cette journée d'octobre.

Le restaurant installé dans un ancien moulin, sert des spécialités niçoises très bien cuisinées.

En entrée, filets de sardine sur un lit de farce aux légumes, petits farcis, beignets d'aubergine, pissaladière, tourte de bléa.
Un verre de vin rosé, puis nous enchainions avec les tripes pour les messieurs (beurk!) et du poisson pour les gentes dames.

Saint Paul était ce jour-là rempli de touristes de toutes tailles et de tous horizons, comme à l'accoutumé en période estivale, nous ne pensions pas cependant qu'il y en aurait autant.


Après ce délicieux repas, donc et pour évacuer les douces vapeurs du lemoncello, une petite redécouverte de ce village tant réputé en raison de ses invités de marque qui ont pour la plupart disparus, je ne citerai qu'Yves Montand, Henri Salvador, Lino Ventura.


Je vous fais partager ce doux moment dans les rues étroites du village très bien entretenu ( il ya des moyens ici aussi), dans les galeries, les photos ne sont souvent pas trop recommandées mais quà cela ne tienne, je voulais vous donner une idée des artistes exposés.


Le marcher de l'Art se porte bien parait-il.

Saint Paul de Vence cet hiver...


L'ART EN CIEL Le phénomène artistique visible dans les rues de Saint-Paul de Vence Du 10 octobre 2009 au 31 janvier 2010

Vernissage le samedi 10 octobre 2009 à 11h à l'Espace André Verdet en présence des artistes, des galeries partenaires et de Théo Tobiasse, invité d'honneur.
35 regards d'artistes à découvrir sous le ciel de Saint-Paul de Vence avec la participation de Théo Tobiasse, invité d'honneur. Artistes présentés : Silvia Bertini - Luc Trizan - Tess - Martine Wehrel - Claude Morin - Nigel Ritchie - Remy Pesce - George - André Barelier - César - Jim Dine - Marc Tiret - Patrick Vogel - Moretti - Etienne - Marian Houtkamp - Nicole Brousse - Louis Dollé - Laurent Bosio - Nicolas Lavarene - Jean-Marie Fondacaro - Michel Mourier - Milthon - Sakki - Bernard Abril - Jean-Patrice Oulmont - Folon - André Verdet - Giuliano Mancini - Théo Tobiasse - Martine Orsoni - Sacha Sosno - Cartier - Calder.

"S’il fallait décomposer le spectre artistique, nous aurions autant de couleurs que d’artistes. Un ensemble infini de regards, de procédés et d’expériences qui traduiraient autant de visions différentes du monde qui nous entoure. En occupant l’espace comme on brise le silence, les artistes présentent une alternative à la réalité et au paysage quotidiens. “L’art en ciel” décompose, décortique la pluralité du monde de l’art et s’expose sans barrière à la portée de tous, afin que chacun puisse y vivre sa propre expérience de découverte et de rencontre."

Avant d'aller à Saint Paul,


un petit tour rapide par Venezia pour ajouter à la pensée de Lorenzo.

lundi 26 octobre 2009

J'avais oublié...

de vous montrer le ciel bleu de ce jour.

Cour Saleya.

Cette dame, que vous revoyez, a toujours des tenues très extravagantes mais cela lui va très bien.
Elle vend des objets très chics, bouteilles de parfum anciennes, bijoux, objets art déco, chapeaux, broderies et j'en passe!

Le fauteuil est amusant avec ses coussins en forme de fleurs.
Il y a de plus en plus de chiffons que ce soit dans les vide-greniers ou dans les brocantes...



Les brocanteurs ont souvent des chiens.
On peut ainsi observer des scènes amusantes:
qui attend qui?
C'est un chien patient,
bien élevé,
vous remarquerez son attitude très british.
Dans tout ce capharnaüm,
il a choisi
la chaise
la plus confortable.
Il connait le métier.

Demain je vous amène à Saint Paul avec un reportage spécial pour ceux qui aiment l'art contemporain. Il y aura des chats, des ambiances douces fin de week-end, enfin vous découvrirez d'autres couleurs.
Il y en aura pour tous les goûts.

Pour la cuisine, Michelaise,
on attend après-demain...

Couleurs: Cour Saleya

Tous les lundis au Cour Saleya, à la place du marché au fleurs, on trouve les brocanteurs.
Impression par une fin d'après-midi où le ciel était très bleu.


Quelques coiffes pour les uns et pour les autres...

Couleurs et reflets

Couleurs.


cartes de visite des maisons:une assiette bien collée,un tableau bien fixé.

Mouans Sartoux est un joli village situé entre Cannes et Grasse.
La population est assez aisée, les rues de l'ancien village se colorent d'année en année, l'habitat ne tombe pas en ruine, les nouveaux immeubles sont construits pour la plupart dans le style provençal.
Une jolie place avec des platanes, un château qui appartient à la mairie et qui se consacre à l'art contemporain.
Chaque année en octobre, durant trois jours, un grand festival du livre anime les rues.

Encore trop tôt.

Avant de m'y mettre puisque j'ai le temps cette semaine, un petit ras la casquette, et pourtant j'adore cette période mais là c'est encore un peu tôt... De quoi s'agit-il?
Ce matin bien qu'un peu fatiguée car comme un bon prof qui adore ses élèves et attrape leurs virus, je suis toujours malade pendant les congés, donc je décide d'aller
chercher malgré le nez bouché, des bulbes à Botanic, et faire une petite balade à Mouans-Sartoux.
Cyclamens et chrysanthèmes trônant pour le premier novembre cela, normal, jaunes, rouilles, marrons, blancs, de belles potées. Superbe. Des bulbes de tulipes et de narcisses, normal, je choisis mes teintes pour le printemps prochain, puis je vais voir s'il y a des panais, car ici c'est encore rare d'en trouver. Bien, il y en a, j'en fais peser quelques uns, il me semble que Michelaise avait donné une recette de purée, quelque chose dans ce genre, je chercherai dans son blog, j'ajoute des navets oranges, je prends de la farine de kamut, et un petit café bio pour la route .
Je pousse le chariot pour me diriger vers la caisse et là!!!!!!

Le 26 octobre alors que l'ouverture officielle était annoncée le 3 novembre- déjà pas mal en avance- me voilà devant un étalage, une manif de sujets de Noël prêts à l'attaque des portes monnaies, fière allure, habillés comme pour aller aux fourmis, étiquette au vent, rouges, argentés, dorés, irisés, empilés, serrés, tiens il y en a un qui vient de faire un plongeon, ding, il en a perdu la tête...et les mamans qui étaient venues avec leurs bambins de leur expliquer que le Père Noël c'est pas encore, et moi de penser qu'il ne risque pas d'être au chômage avec tous ces trucs qu'il a à fabriquer, objets rangés, par taille, par coloris, par ribambelles.

Je vais vous montrer quelques images par couleurs puisque c'est le thème de la semaine, mais là, moi qui adore cette fête pour la déco, cela ne me donne aucune envie de m'y mettre !

Qu'en pensez-vous?

Mise en bouche.


Entre hier et aujourd'hui beaucoup de choses à vous montrer.
Cette semaine sera l'éloge de la
couleur, couleur, couleur, couleur, couleur,
comme les petits poissons!

pensez à leur donner à manger.

Chapeau secret.

Un dimanche à Saint Paul de Vence (1)


Il y en a eu beaucoup cette semaine...
je n'oublie pas Robert!

dimanche 25 octobre 2009

Bon dimanche!



Dans la joie et la bonne humeur, temps confortable dans le sud.

samedi 24 octobre 2009

Pour les nostalgiques de l'été.

Sanremo.

Quelques églises de Sanremo

Dimanche dernier inauguration de l'orgue baroque
Giuseppe Maria GIOR
DANO de 1727.
Mon ami Silvano Rodi, organiste et enseignant, italien comme vous l'entendez, nous avait conviés à cette jolie fête.
En présence des habitants du quartier de la Pigna, à l'oratoire San Costanzo de Sanremo, du curé de la paroisse, des facteurs d'orgues, et de Silvano qui allait jouer pour faire renaitre cet instrument du XVIIIème, nous avons assisté à la messe et à la bénédiction de l'instrument (une vieille dame sur le devant ayant aussi reçu la sainte bénédiction avec profusion, se déplaça vers la sortie satisfaite d'être venue).
L'histoire de cet instrument est intéressante: après avoir été endommagé par le tremblement de terre de 1887, réparé avec une esthétique du XIX ème, puis comme la plupart, oublié sous la poussière, sa voix s'éteignit, jusqu'à ce que Silvano retrouve dans des archives le contrat de construction datant de 1727.

Imaginez donc qu'il avait une fausse façade de tuyaux factices en carton...


Les facteurs qui ont eu mission de tout reprendre sont trois frères de Pogno (Novara) l'entreprise Italo Marzi. Grâce à des subventions diverses, la voix
très claire se fit à nouveau entendre, netteté de ces petits instruments baroques à octave courte avec un petit pédalier pour les notes graves, peu de registres permettant cependant des combinaisons aux couleurs variées.
Les compositeurs italiens participaient à cette redécouverte avec des œuvres de Girolamo Frescobaldi, Baldassare Galuppi, Alessandro Scarlatti ainsi que des pièces retrouvées à
Turin et Venise - Pasquale Anfosso dal fondo dell'Ospedaletto di Venezia-.
Une douce musique pour nous grâce aussi à la langue italienne qui se fit entendre tout au long de la journée.

jeudi 22 octobre 2009

Bon!


Michelaise a obtenu ce petit "sticker" offert par une consœur bloggeuse, et il semblerait que la règle du jeu soit de le transmettre à 7 autres personnes qui nous délectent à chaque jour par leur art de conter, non pas fleurette mais la Vie de tous les jours.
Je ferais partie de ce lot d'attribution...

Comme le raconte Michelaise, on parcourt au début des blogs à n'en plus pouvoir puis, par sagesse et manque de temps, il faut bien sélectionner. On ne peut tout de même pas passer le jour et la nuit dans ce monde virtuel, pourtant on s'y attache et le réflexe en se levant d'une courte nuit de sommeil ou en rentrant d'une longue journée de travail, est d'y jeter un coup d'œil: intéressant d'analyser cette mode du blog.

Pour les uns, états d'âme, grisaille et ensoleillement
des jours qui défilent, pour d'autres lectures, rencontres musicales, coup de cœur, petits plats décortiqués avec bonne humeur et images alléchantes, on y trouve des passionnés de Venise entre autre, des poètes, des objets décoratifs qui pourraient animer nos intérieurs, et puis, et puis......

Plus de frontière, plus de fuseaux horaires, le temps est uniforme, le net est un magicien qui nous relie au monde de la connaissance des uns et des autres, d'ici et d'ailleurs.
Qu'aurait dit Platon du fond de sa caverne en observant ces échanges entre personnes qui ne se connaissent pas ?
Imaginons-nous déambulant, nous adressant de vive voix en abordant une personne de la rue pour lui demander conseil afin de faire cuire nos belles tomates du jardin, ou quel livre acheter à la Fnac, quel film pourrait- il nous conseiller d'aller voir, quel hobby il a en ce moment... par l'écrit on y arrive, peut-être la distance du corps, de la chair, qui ne peut recevoir de choc en répons
e.
Pourtant les émotions s'y retrouvent et à l'annonce de telle ou telle nouvelle on est concerné, comme si on faisait partie un peu de la famille.

Bon! écrivais-je en entête, je suis très touch
ée par cette remise de prix, cela récompense ma manière et ma volonté d'être claire dans mes écrits et de retrouver les jolis mots de l'expression française.
Il faut donc passer le relai à d'autres: difficile mission, car limite obligée par ce joli chiffre 7 qui m'est pourtant fétiche!
Sans mettre d'ordre de préférence, en vrac voici mes choix......pour l'attribution de ce KREATIV BLOGGER
miscellaneeanne
"Anne la Douce" pour la gentillesse de ses commentaires, ses écrits plein de belles émotions, son imagination, ses photos.
mes carnets vénitiens
son érudition, ses recherches sur Venezia, ses
merveilleuses vues de la cité, ses références de lectures, beaucoup de générosité.
italians do it better
pour sa grande connaissance de la musique, le vrai Amateur mélomane grâce à qui toute manifestation musicale peut avoir lieu, une richesse pour notre métier de musicien, et un sourire plein d'enthousiasme, une boulimie de connaissance de la peinture qu'il nous offre avec grand cœur à chaque parution.
Beatrice de
pour sa profusion de photos, ses sujets choisis si originaux, sa joie de vivre, son énergie.
Minemine et c°

pour sa passion des chats et son choix de textes, également la douceur et la patience d'une dame du Canada.
Rêver au sud
pour ses mises en scènes si chaleureuses, celles que j'aime pour mon intérieur, et la couleur qui me rappelle ma terre natale, la Provence.
A thing of beauty

un amoureux de Venezia qui accomplit l'histoire passionnante de sa famille, ayant gardé les sources de celle-ci, bel héritage pour les générations à venir.

Je n'oublie pas tous les autres qui me font partager
leurs émotions, tous les amoureux fous de Venise, il faudrait pour cela multiplier par X la liste d'attribution, allez sur ma liste de bloggers , vous pourrez ainsi rencontrer mes amies de tous les jours et peut-être les primer à votre tour car leurs messages sont d'aussi grande qualité.

Le jeu n'est pas terminé puisqu'il faut ajouter 7 secrets personnels-un secret étant une chose que l'on ne dévoile qu'à une seule personne à l
a fois- qui n'ont pas encore été divulgués mais qui par la magie du blog vont apparaitre.
Trois... deux...un...ZERO!!!

-J'adore la crème de marron, sans doute lié à mes o
rigines cévenoles de par ma maman.
-Les chapeaux seraient ma folie si c'était encore la mode.
-J'adore mettre les mains sans gant dans la terre et pour mon métier c'est pas très bien!
-J'aimerais savoir conduire un semi- remorque, mon apprentissage de quelques minutes s'étant pour l'instant arrêté au tracteur!
-J'aurais aimé faire et dessiner des livres pour en
fants mais là pour le dessin je n'ai pas de don.
-Quel bonheur d'avoir un éléphant: j'adore ses be
stioles!
-Comme j'aime la Vie!

lundi 19 octobre 2009

Ces petits riens.

C’est une américaine qui aime la pluie dans les rues de Paris et les chemins forestiers. Satcey Kent est actuellement en tournée en France, un pays où ses disques marchent bien, un pays qu’elle aime depuis sa jeunesse à la Sorbonne, un pays où tournée mondiale oblige elle ne fait désormais que des passages éclairs. Entre cooconing et tendresse, Satcey Kent chante un jazz mélodieux et tendre.
Bonne journée!

dimanche 18 octobre 2009

Pour Anne.


Une belle journée passée en Italie à San Remo où nous sommes allés écouter un ami qui inaugurait l'orgue de l'oratorio San Costanzo dans le quartier ancien de Pigna.
Si je trouve un petit moment je vous en reparlerai

...une bonne semaine à vous tous!

Hier soir, avant une pluie froide venue des montagnes.

Je me mets à "PhotoScape", on s'y amuse, mais ce sera de temps en temps.

vendredi 16 octobre 2009

Cécilia.

"J'avoüray de bonne foy que j'ayme beaucoup mieux ce qui me touche que ce qui me surprend"
François Couperin

Il y a des interprètes qui ne vous déçoivent jamais. Des valeurs sûres égales à leur réputation et à leur sérieux dans le métier.
Avec Cécilia, nous dépassons le commun des mortels.


Je ne m'étendrais pas sur la technique vocale exceptionnelle de "la Bartoli" comme on nommait à l'époque les Divas, elle ne fait que se confirmer, s'assouplir, on en oublie le travail qui permet à cet exceptionnel "organe" que l'on nomme la voix de réaliser tous ces mélismes virtuoses avec une facilité déroutante. Des courbes souples, des phrases qui s'étirent dans un même souffle, ornementation sans faille, changement de tessiture sans souffrance.

Je préfère me pencher sur l'expressivité des airs alanguis, où, là on ne peut pas tricher.
Finesse, émotion retenue, élégance du phrasé qui colle à merveille au texte qui mène le jeu à cette époque.
Tout est naturel, sans effets ampoulés et exagérés, mauvais goût, sans ambages. C'est là que se confirme toute sa nature généreuse, sensuelle et sensible.

Ferveur, joie, élan du cœur, finesse, nuances extrêmes, tout y est pour notre plus grand Délice.


Je la "vois" !


N'oublions pas l'orchestre "Il Giardino Armonico", parfait dans son accompagnement, digne réplique du XXIème des orchestres de l'époque comme on peut les imaginer en Italie au XVIIIIème, avec ces nuances si contrastées, cette vivacité" électrique".

Un très intéressant "précis " avec iconographie, mettant en scène l'histoire des castrats à qui on faisait subir une terrible opération afin qu'ils puissent garder cette voix juvénile et qui, s'ils y survivaient, travaillaient des heures durant à en perdre haleine pour acquérir une technicité hors du commun pouvant les amener à une notoriété époustouflante.


"Evviva il coltellino"


Un merveilleux moment unique pour nos chères oreilles, un délicieux temps de lecture une fois passée les affres des images sur les instruments de chirurgie.
Merci à cette Grande Dame qui nous offre au fil du temps ses recherches musicales avec Bonheur.

...pour passer un excellent week-end, foi de Martine!

Le violon noir.

Il est des nuits d'insomnie, où il est bon de saisir le petit livre en attente sur la table de chevet, moment privilégié de silence, émotions amplifiées...

"Venise n'est pas une ville, c' est un songe posé sur le bord de la mer"

Venise, XIXe siècle. Les guerres napoléoniennes font rage à travers l’Europe. Johannes Karelski, un jeune violoniste de talent, est enrôlé dans l’armée française et est blessé au combat. Il sera alors cantonné à Venise, la Sérénissime, et logera chez un mystérieux luthier du nom d’Erasmus, amateur de jeux d’échecs et d’eau-de-vie. Les deux hommes, unis par leur passion de la musique et du violon, se rencontrent comme si c'était un signe du destin, et une relation forte va se nouer entre les deux. Johannes lui parle de sa vie vouée au violon depuis son plus jeune âge, ainsi que de l’opéra qu’il prépare depuis longtemps sans jamais en arriver à bout. Erasmus, quant à lui, lui raconte sa jeunesse dans les ateliers de Stradivarius et du mystérieux violon noir, l’instrument parfait et véritable chef-d’œuvre créé à l’image d’une femme, une merveilleuse cantatrice et l’amour de sa vie.

lundi 12 octobre 2009

dimanche 11 octobre 2009

Bonne semaine


«Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie.»
Blaise Cendrars

Chagall

Hier après-midi nous sommes allés au musée Marc Chagall avant le décrochage de l'exposition "Dis-moi Blaise "qui se termine mardi.

Les jeunes clavecinistes de cette année (en moyenne 6-7 ans) étaient conviés avec crayons de couleurs et papier dessin pour coucher leurs impressions et organiser ainsi l'affiche des auditions musicales de l'année données au musée.

Encadrés par deux ados, Alain et moi même, les vingt "artistes" devaient choisir un mot d'après les textes de Blaise Cendrars ou de Marc Chagall, et accompagner celui ci de couleurs et formes d'après les impressions retenues par leur mémoire ...
Ils étaient en devenir quant à la lecture et l'écriture, certains ayant juste retenu un article, mais pourquoi pas?
Peu de conférence, quelques éléments de forme, les têtes à côté, les pattes de poule de Charlot, les animaux, le bleu, le vert, le jaune, le rouge, "l'orange", les vaches, la Tour Eiffel
, Paris, l'artiste...
Chacun à son rythme, Laluna me tenant la main, Arthur vif comme l'éclair, Yuliu le petit russe qui découvre sur un tableau
de Chagall sa langue maternelle et nous traduit quelques mots , Lucas qui vient pour la cinquième fois et connait pas mal l'Artiste et sa symbolique (!), Ana et Emy ,mes nièces, invitées et bien contentes de participer en compagnie de tonton et tata.

Il y a toujours ce moment magique de silence dans le bel auditorium bleu lorsque les enfants sont concentrés sur leur création. C'est le moment où tout ce dévoile, l'observation, la sensibilité de chacun, la manière de se laisser aller pour certains, la retenue pour d'autres, leur donner confiance étant un grand plaisir, lorsque ça marche.
Silence encadré par les beaux vitraux racontant la Création et, sur scène, Le Clavecin qu'ils feront sonner bientôt....le 5 décembre si tout va bien.
Quelle sereine après-midi!
A chaque fois, je suis sûre que Marc Chagall fait le voyage pour venir nous rendre visite...

Patchwork!



Mon premier mais peut-être pas mon dernier...

vendredi 9 octobre 2009

Oserait-on...

tirer la langue à l'hiver?