Membres

vendredi 31 juillet 2009

Bonsoir.

Les violons du roi (2).


Un livre qui n'est pas tout récent mais qui se lit avec délectation.
Histoire du grand Stradivarius, de la fabrication du violon, on est en Italie, on voyage, on apprend plein de choses. Une belle lecture pour les quatre saisons!
Je vais le relire après l'avoir racheté car je l'ai prêté il y a .... et on ne me l'a jamais rendu.
C'est cela le parcours d'un livre passionnant, ça ne reste pas en place, ça voyage aussi.

Les violons du roi (1).


Pour faire suite à l'article de Michelaise sur le quatuor des Evangélistes voici une petite vidéo dégotée sur la vente d'un violon Vuillaume qui a eu lieu en 2008. On rentre dans l'instrument tel un chirurgien pratiquant une autopsie !
On trouve à "La cité de la musique " à Paris - cela vaut le déplacement si vous aimez les instruments anciens et étonnants- une octobasse de 3 mètres de haut du même luthier. Ce "faiseur d'instruments", Jean Baptiste de son petit nom, était un homme ingénieux, brillant... comme le vernis, chut, secret de fabrication.

Ses instruments réputés pour leurs sonorités, sont recherchés par les instrumentistes, bien entendu
il faut avoir un bon compte en banque, ou une grand-mère riche dont vous serez l'héritier ou alors comme ce jeune quatuor méritant, une fondation ou un mécène qui prête pour une durée indéterminée: un instrument à cordes non joué meurt un peu chaque jour et en perd son âme.

Concert du " MRG trio"!


Ah! elle n'était pas peu fière la maman du "petit guitariste!




Ce fut une belle soirée musicale, beaucoup de public .
Ce n'était pas le concert soft, car, c'est dans l'air du temps présent, lorsque que c'est en extérieur et en été, concerts offerts par les petites communes, on amène le pick-nick, on mange son pan bagnat, on boit son coca...mais on applaudit au moment voulu!
C'est de plus en plus courant, lorsqu'il s'agit de variétés, de jazz, de musiques actuelles.
On a passé un bon moment familial , sans le pan bagnat ni le coca, on a écouté bossa- nova, manouche, minor swing, c'était très agréable, on a bien applaudi, on a beaucoup crié, on était très heureux.

Bravo fiston, on attend le prochain...

jeudi 30 juillet 2009

Mes deux anges......


Ce soir, Adrien donne son premier concert sur scène !
Toute la famille sera là pour le soutenir, il s'éclate tellement avec son groupe manouche "MRG trio" que ce sera une soirée de fête et de grande joie.
On se prépare , on y va!
Je vous raconterai...

Für Elke.


Si vous appréciez le blanc, la poésie par les images, les intérieurs cocooning... regardez le blog d'Elke,"Weisser vintagezauber". Moi qui suis une adepte de la couleur, c'est un vrai contraste que j'apprécie.
Les mises en scènes donnent des idées de déco, si vous aimez...

Piscine, et jeux de forme...






Une vision de Nice...


Une belle journée hier chez des amis qui habitent aussi au Paradis...
Le Mont Boron

mardi 28 juillet 2009

Buona serata.

"Dis moi Blaise", Musée Marc CHAGALL, Nice

Quelques impressions du vernissage.






Pour "Autour du puits".


...Il dort
Il est éveillé,
Tout à coup il peint
Il prend une église et peint avec une église
Il prend une vache et peint avc une vache...
Blaise CENDRARS Portrait 1919

Les trois musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes présentent durant tout l’été 2009 une grande exposition « Dis-moi, Blaise… », en référence au célèbre poème de Cendrars La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. L’exposition est consacrée aux relations que l’écrivain, poète et grand voyageur, romancier et essayiste, a entretenues avec Pablo Picasso, Marc Chagall et Fernand Léger. Ces relations durent plusieurs années avec les deux premiers et se poursuivent avec Léger jusqu’à la mort de ce dernier. De la même génération qu’eux, Cendrars partage avec ces artistes bien des points de vue dont il rendra souvent compte dans ses écrits. Son goût pour la modernité urbaine, pour un monde qui se transforme frénétiquement, pour les formes nouvelles qu’il y découvre ou pour celles qu’il apprend à connaître à travers ses incessantes pérégrinations dans le monde le conduit tout naturellement à fréquenter les milieux artistiques modernes et à rêver avec eux un monde nouveau modelé par un imaginaire résolument actif.

lundi 27 juillet 2009

Buona notte, a domani!


Non dimentico Venezia!

Un dimanche à Sospel (5)

"A Plus !!!"

"Au plaisir de se revoir..."


" Oui! à très bientôt"...

...finis.

Un dimanche à Sospel (4)




Avant le retour à Sclos de Contes par le train, quelques devantures de commerces anciens et nouveaux ...

Un dimanche à Sospel (3)




Ville très fleurie avec ses quelques façades en trompe-l'œil.


Un dimanche à Sospel (2)


Le Pont Vieux, dont la tour a été reconstruite au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, est le trait d'union des deux rives depuis le XIII ème siècle. Ce lieu faisait l'objet d'un péage sur la route du sel: seul pont à péage des Alpes- Maritimes à l'époque médiévale pour le transit du sel, tout voyageur devait s'acquitter d'un droit de passage pour franchir la Bévéra et emprunter la "carriera longa" , ancienne voie commerçante du village et poursuivre ainsi son voyage vers l'Italie.

Un dimanche à Sospel (1)

Le vide grenier de Sospel nous a décidé à prendre le train qui part de Nice en direction de Turin, avec arrêt à l'Escarène où il nous est très facile de le récupérer.Il ne nous faut que dix minutes en choisissant ce mode de transport alors qu'une bonne heure de route de montagne nous amènerait au même endroit! Nous ne sommes qu'à 350 m d'altitude mais les montagnes sont proches.

Un peu d'histoire:
Les origines de la commune de SOSPEL remontent au XIème siècle - plus précisément en 1095- premières traces écrites découvertes non loin de Cannes auprès des moines des Iles de Lérins . A cette époque, Sospel est connu sous le nom de "Cespitellum". Cette "petite motte de terre verdoyante " a appartenu successivement au Comté de Vintimille, à celui de Provence en 1258, et enfin au Comté de Savoie. Administration consulaire, chef-lieu de viguerie, place stratégique au confluent de la Bévéra et du Merlanson, Sospel fut de tous temps une place importante dont l'influence fut rehaussée en 1702 par le rayonnement intellectuel de "l'Académie des Occupés littéraires" créée en 1702 et qui attira historiens, chroniqueurs et poètes. En 1370, Sospel avait pris le parti du pape d'Avignon contre l'antipape de Rome : son église devint alors cathédrale pour un temps. Sospel souffrit beaucoup des combats de 1944.
Sospel fut un lieu de passage obligé sur la " Route du Sel ". Évêché au Vème siècle, le village devint une commune libre de la Provence et de la Savoie au Moyen Age. Lors du grand schisme, la ville est rattachée au pape d'Avignon et redevient ainsi évêché. Les bombardements et la Seconde Guerre Mondiale qui l'endommagèrent, lui valurent la croix de guerre.

La Place Saint Michel est un bel ensemble composé par l'église et les maisons gothiques sur arcades avec des décors en trompe l'œil. Sous les arcades, des palais qui bordent la Place Saint Michel, se trouvaient les boutiques, emplacement pratique les jours de pluie.
La place est en forme d'entonnoir irrégulier où les rues aboutissent comme par surprise et que le visiteur découvre brusquement au détour d'une ruelle. Le pavement en "calade", galets gris et blancs installés de champs, date de la fin XVIIème et début XVIIIème siècle.


Pie VII séjourna dans la nuit du 9 au 10 août 1809 dans une des plus vieilles maisons, sise à droite de l'église.
Jean André GUIBERT rare bâtisseur local, a édifié la Cathédrale St Michel de Sospel tout comme l'église du Gesù, la Cathédrale Ste Réparate à Nice ou l'église de l'Escarène .
Saint Michel est relié à la place par un perron majestueux et un escalier asymétrique.
Cet édifice à l'origine roman, date de la fin du XIIIème siècle et son clocher du début du 13ème siècle. Elle fut rebâtie au 18ème dans le style baroque à l'image de sa façade monumentale au rythme horizontal des corniches et vertical des pilastres à ressauts ordonnés de beaux chapiteaux. Dans sa partie supérieure, on retrouve les statues des saints entourés de volutes et de guirlandes.

Restaurée au XIXème siècle, à la suite d'un tremblement de terre, l'église en forme de croix latine avec un transept peu saillant ressemble à l'église Sainte Réparate de Nice. En hauteur, au-dessus de la corniche, on trouve les ouvertures. En effet, les yeux sont toujours attirés vers le haut et vers la lumière d'où les jeux de lumière constant dans les églises baroques.

L'intérieur de l'édifice présente une grande richesse par ses autels, fresques, dorures, retables. Parmi eux, une des ouvres les plus remarquables de François BREA la " Vierge immaculé " de 1520. La coupole de forme écrasée est composée de fresques en trompe l'œil montrant l'assomption de Marie.
(Je n'ai pas pu prendre de photos car il y avait le culte.)
à suivre...

dimanche 26 juillet 2009

Buona notte, a domani!


Un beau dimanche se termine.

vendredi 24 juillet 2009

"Ta région tu visiteras" (4)


Nymphea

Lotus emblématique de Bouddha.

Magnolia grandiflora.
La maison Serre de la Madone.
...Finis

"Ta région tu visiteras" (3)

Fleur de figuier de Barbarie: opuntia ficus-indica

Vitex agnus-castus:
Le gattilier appelé " poivre des moines", est réputé calmer les ardeurs sexuelles, un anti-viagra en quelque sorte!


Palmier tricentenaire

Coussin de belle-mère.

"Ta région tu visiteras" (2)

VISITE DU JARDIN DE SERRE DE LA MADONE.C'est au cœur de la vallée de Gorbio que Lawrence Johnston, américain né à Paris, célèbre créateur de Hidcot Manor près de Londres, décide d'aménager son paradis terrestre: un jardin exotique avec des plantes rares amenées du monde entier et mises en valeur entre des bassins, des fontaines, des statues et des escaliers en volutes.


Johnston est l'un de ces grands rentiers de la haute société américaine fasciné par la culture du Vieux Continent:il s'avère le gentleman jardinier le plus audacieux et le plus influent de son époque. Devenu un grand chasseur de plantes, il veut acclimater les végétaux rapportés de ses expéditions en Afrique du Sud et en Chine qui ne supportent pas le climat rude de Hidcote.
Il achète à Menton d'anciennes cultures en terrasses dénommées La Serre de la Madone. Ces parcelles agrestes dont l'occupation et les aménagements témoignent de l'activité horticole de la région et plus précisément du Val de Gorbio dans lequel elles se situent, portent sur des propriétés agricoles de superficie variée comportant chacune une maison d'habitation, des terrasses ou restanques cultivées (agrumes ou oliviers principalement) et un aménagement assurant une ressource en eau (barmes, citernes ou puits).


Une première étape, à partir de 1924, comprend l'acquisition et l'aménagement des parcelles inférieures de la propriété actuelle, comprenant plusieurs petites maisons d'habitation. La topographie de ces terrasses ne sera globalement pas modifiée.
La deuxième étape, à partir de 1930, consiste en l'acquisition de l'actuelle maison principale et des terrasses qui l'entourent. Par contre la topographie de ces dernières sera modifiée, permettant l'aménagement d'une large terrasse qui constituera le nouveau centre de la composition de Johnston. Face à la maison, cette terrasse sera creusée de vastes bassins, latéralement un rond y sera aménagé et terminera l'allée d'accès créée à travers les terrasses successives.
Ce domaine où il séjourne avec sa mère devient sa résidence sur la Côte d'Azur et le deuxième jardin où il peut exercer son talent. Les travaux occuperont une équipe de vingt-trois jardiniers et maçons de 1924 à 1929: la forme générale est rapidement donnée. Très dessinée dans sa partie centrale au moyen des murs de soutènement des terrasses et de plantations de buis, la structure offre une succession d'ambiances où alternent - comme à Hidcote mais avec plus de retenue - l'intimité de petites chambres de verdure, des surprises et des perspectives. Les vues latérales ont été soignées et le tracé se fond progressivement dans le site environnant.
Du bas en haut des terrasses, l'ensemble offre différents microclimats permettant d'accueillir une grande variété de plantes.

L
e Major Lawrence Johnston se fixe alors définitivement à Menton avant d'y mourir en 1958, laissant une composition rare sur la Côte d'Azur. Pendant trente-quatre ans,il consacre une grande partie de son temps à ce deuxième jardin qui n'emploiera que "seulement" cinq jardiniers après qu'il ait vendu Hidcote au National Trust.
A sa mort, Nancy Lindsay, l'amie et l'héritière du Major emporte sculptures, vases d'Anduze et plantes rares transportables en Angleterre.
Conscients de la valeur paysagère du lieu, les propriétaires suivants, le banquier Baring puis le Comte de Wurstenberger, assurent l'entretien du site jusqu'en 1986.

La redécouverte du Jardin en 1982: dans un courrier à Ernest Boursier-Mougenot, W. Ingwersen écrivait que lorsqu'il était chef jardinier, de 1935 à 1936, "les plantes ne cessaient d'arriver de toutes les parties du Monde" et que "la Serre de la Madone possédait une collection d'arbres rares, d'arbustes et un nombre incalculable de plantes herbacées et de bulbes qui rivalisaient avec le jardin Hanbury à la Mortola". Au même moment, on apprend que les plantes emportées par Miss Lindsay avaient été données au jardin botanique de Cambridge.
Le domaine a été racheté en 1999 par le Conservatoire du Littoral, assurant ainsi une politique intelligente de restauration.


Ernest de Ganay écrira au sujet de ce discret personnage en 1936 : "Il vient à vous du fond de ses terrasses en costume de velours, la terre aux mains, tel un jardinier…"

à suivre...

"Ta région tu visiteras" (1)

Un peu d'histoire.Menton, seigneurie domaniale, appartient à la famille génoise des Vento. Elle est achetée en avril 1346 par Charles Grimaldi, seigneur de Monaco. L’histoire de la ville se confond, alors, avec celle de Monaco. C'est par le traité de Paris du 2 février 1861, que la ville est rattachée à la France. Un médecin britannique, le docteur James Henry Bennet, fait la promotion de Menton comme station climatique. A cette époque apparaissent les grands hôtels de luxe et villas édifiées par des architectes, tels que Charles Garnier, Abel Gléna, Hans Georg Tersling.


La vieille ville, cœur historique, présente ses ruelles médiévales ombragées. La Basilique Saint-Michel, avec son campanin (clocher), compose avec la Place de la Conception, l’un de plus beaux ensembles baroques de la région. Des hectares d’espaces verts, de parcs et de jardins urbains, des centaines d’arbres bordant les rues et des massifs colorés partout dans la ville qui compte sept jardins d’exception.

à suivre...

jeudi 23 juillet 2009

Les filles sont parties...


Ana et Emy après ces quatre journées délicieuses sont retournées à Nice:demain elles prennent le train vers Paris rejoindre d'autres aventures familiales.
On m'a raconté tout cela et je dois vous dire qu'elles ont bien respecté ma vie
estivale de "chattounette", qui se cache sous les arbres pour se protéger de la chaleur, car moi, Messieurs et Dames, je ne me baigne pas pour me rafraichir même avec une bouée!

mercredi 22 juillet 2009

Mercredi.


Hier, cours de pâtisserie: j'avais offert à Emy pour ses 7 ans une "panoplie" d'ustensiles de pâtissière. Nous l'avons utilisée et pour cela Tata Martine a donné sa recette des biscuits de Noël.
Ana, la plus grande, a préparé de la mousse au chocolat.
C'était très réussi, un goût parfait. On s'est régalée!
On a présenté ce dessert, le soir, à tonton Alain qui a trouvé que c'était très très bon, le gourmand...
Bravo les filles!


On a bien mérité la baignade.